DRUMMONDVILLE. Alors que le gouvernement du Québec prépare son prochain budget, 50 maires membres du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), dont Stéphanie Lacoste, demandent que le dossier du transport collectif soit une priorité nationale.
Dans une lettre ouverte acheminée mercredi matin aux médias, les élus espèrent une vision audacieuse pour l’avenir de la mobilité, et ce, dans toutes les régions du Québec.
«Nous sommes à un moment charnière, celui où nous devons collectivement tracer la voie vers un avenir plus durable, plus accessible, et plus prometteur pour nos régions. Le transport collectif émerge comme une des clés de voûte de cette vision qui nécessite un investissement majeur qui doit se concrétiser rapidement, une décision responsable qui façonnera le visage de notre société», soulignent-ils.
En unissant leur voix, ils indiquent envoyer un « message fort » au gouvernement du Québec en insistant sur le point que la vitalité et le développement économique de chaque région dépendent d’une offre de transport collectif adéquate.
«Nous appelons à faire de cette vision une priorité nationale, un engagement envers l’épanouissement de nos collectivités», plaident-ils.
Le transport collectif n’est pas seulement un moyen de déplacement, c’est le catalyseur d’une transformation positive. Répondre aux besoins croissants de la population en développant des solutions de mobilité durable est une opportunité que le Québec ne peut se permettre de manquer, peut-on lire dans leur missive.
«En plus d’assurer un accès simplifié pour la population aux services essentiels, le transport collectif est un élément phare du succès des projets de développement économique, et surtout, un levier incontournable pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et d’aménagement durable du territoire», ajoutent les 50 maires et mairesses.
Les municipalités partagent cette vision et aspirent à améliorer et moderniser leurs services de transport collectif, mais elles font face à des défis de tailles pour y arriver.
«Des municipalités telles que Granby ou Gaspé ne peuvent selon la Loi sur les transports posséder et opérer leur propre flotte d’autobus, ce qui freine entre autres les efforts d’électrification, expliquent-ils. Des projets de modernisation et de refonte des services tels que ceux envisagés à Drummondville et Rimouski sont compromis par des fonds insuffisants dans les programmes gouvernementaux et l’impossibilité d’accéder à des outils de financement comme la taxe sur l’immatriculation ou les carburants».
Les élus municipaux concluent leur lettre ouverte en assurant qu’ils souhaitent être des partenaires de choix dans la réalisation de cette priorité. «C’est notre opportunité de construire un avenir où la mobilité est synonyme d’inclusion, de durabilité et de prospérité. Ensemble, faisons de cette vision une réalité pour chaque coin du Québec», concluent-ils.
Simple et toujours gratuit
Meta (Facebook et Instagram) bloque désormais vos nouvelles de L’Express en réponse à la loi C-18.
Pour rester connecté à la source, L’Express vous invite à télécharger son application. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel. N’oubliez pas d’activer les notifications!
Apple : https://apps.apple.com/ca/app/lexpress-de-drummondville/id1575799821?l=fr-CA
Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=ca.journalexpress.app&hl=fr