DRUMMONDVILLE. Se disant prêts à relever un nouveau défi, la femme d’affaires Julie Arel, son conjoint Daniel Paulin et la partenaire Mélanie D’Astous reprendront la gestion du restaurant du motel Blanchet dès le 25 mars. Ils attendent apporter un vent de fraîcheur dans le quartier et, surtout, ne faire aucun compromis sur la qualité de la nourriture.
Détenant 51 % des parts du restaurant La Muse de même que le dépanneur Hemming, Julie Arel, Daniel Paulin et Mélanie D’Astous étaient à la recherche d’un nouveau défi, question de se diversifier.
«Je suis tombée par hasard sur M. Yang qui gère le motel depuis un an. Il était vraiment découragé. Le resto était pour lui une source de soucis incroyable parce qu’il manquait d’employés. On a entamé les discussions; le courant a bien passé. On a réussi à s’entendre sur le prix. Je vois un grand potentiel pour ce restaurant. Il est de l’autre côté de l’autoroute dans un secteur où il y a plein de travailleurs et de maisons. Si on lui redonne de l’amour, qu’on remet la qualité au menu et un bon service, c’est sûr que ça va fonctionner», indique Mme Arel.
Bien qu’elle prévoie rénover et remettre le restaurant au goût du jour, la femme d’affaires informe que les travaux devront s’échelonner au fil des semaines étant donné le court délai d’ici la passation du restaurant.
«On est un peu à la course. On va starter ça doucement, mais c’est certain qu’on veut éclaircir les lieux et changer des choses. Il y a des équipements de cuisine à acheter aussi», poursuit-elle.
Questionnée sur la pénurie de main-d’œuvre très criante dans le milieu de la restauration, Julie Arel ne cache pas qu’il s’agit d’un «défi», mais elle préfère demeurer optimiste.
«Je remarque que les curriculums vitae commencent à revenir. On a vécu une pleine pénurie en 2019 et 2020, mais aujourd’hui, je reçois quatre candidatures par semaine. Je me dis qu’il y a de l’espoir et moi, je mise beaucoup sur les jeunes. J’en trouve tout le temps. Je veux une équipe jeune et dynamique. Partout où on passe, un vent de fraîcheur s’installe et on crée des endroits où il est agréable de travailler et où les employés sont bien traités», exprime-t-elle.
La femme d’affaires ajoute d’ailleurs qu’elle a déjà recruté une partie des employés nécessaires pour la relance du Blanchet. Elle espère en trouver une dizaine d’autres.
Quant au menu, Mme Arel entend conserver les valeurs sûres que ce sont la pizza et la poutine, améliorer les menus du jour et, surtout, maintenir la qualité des assiettes.
«Je dis toujours à mes employés que si le McDo fonctionne encore aujourd’hui, c’est parce que personne n’a changé la recette du Big Mac. C’est pour ça que les gens y vont et c’est sur ce principe que j’ai bâti La Muse. Ma salade poulet-mangue goûte la même chose qu’il y a dix ans. Le secret, c’est ça!», conclut celle qui prévoit un investissement de départ d’environ 60 000 $.
Simple et toujours gratuit
Meta (Facebook et Instagram) bloque désormais vos nouvelles de L’Express en réponse à la loi C-18.
Pour rester connecté à la source, L’Express vous invite à télécharger son application. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel. N’oubliez pas d’activer les notifications!
Apple : https://apps.apple.com/ca/app/lexpress-de-drummondville/id1575799821?l=fr-CA
Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=ca.journalexpress.app&hl=fr