CONCOURS. Amélia Girard Marcotte n’a jamais baissé les bras, malgré les épreuves qu’elle a traversées. Celle qui est âgée de 17 ans souhaite décrocher le titre Miss Québec afin de prouver que tout le monde peut réussir.
Amélia Girard Marcotte se décrit comme étant la «fille la plus souriante de la Terre». Or, tout n’a pas toujours été rose pour la Cyrilloise. Certains obstacles se sont posés sur sa route au cours de sa vie, forgeant la personne qu’elle est devenue.
Entre autres, la jeune fille a été victime d’intimidation à l’école secondaire. «C’était vraiment difficile pour moi. Les gens me disaient que je n’étais pas belle et que j’étais trop maigre. J’avais tout le temps des critiques. Je n’avais plus confiance en moi», soutient celle qui a changé plusieurs fois d’établissement scolaire.
Durant cette période, Amélia Girard Marcotte s’est accrochée à sa passion première, le patin artistique. «J’ai commencé à mes six ans. C’est un sport qui m’a aidé à passer toutes mes émotions autant positives que négatives», indique-t-elle, en ajoutant qu’elle a un trouble anxieux généralisé.
Au quotidien, elle peut compter sur l’appui des membres de sa famille. «Ils ont su m’accompagner dans tous mes projets et les épreuves que j’ai affrontées. Ce sont des personnes en or», affirme-t-elle.
Ses parents ont fait le choix de devenir famille d’accueil après avoir connu plusieurs embûches relativement à la maternité. «Il y a six enfants chez moi. Malgré leurs différences, je les considère comme mes frères et sœurs. Malgré leur cheminement, ils réussissent à évoluer positivement.»
Plus tard, Amélia Girard Marcotte rêve d’être travailleuse sociale œuvrant en centre jeunesse, question d’aider des jeunes en difficulté.
Une nouvelle aventure
C’est sur un coup de tête que la Cyrilloise a décidé de s’inscrire à Miss Québec. Il s’agit d’un concours qui se base sur la personnalité, la camaraderie et l’attitude. À sa plus grande surprise, elle a été sélectionnée.
Amélia Girard Marcotte a participé à plusieurs activités en compagnie des autres candidates du concours. Elle devait se démarquer pour amasser des points. «À travers cette expérience, je suis sortie de ma zone de confort. Je voulais montrer la vraie personne que je suis. Il fallait faire des équipes dans les jeux. J’étais souvent la leader du groupe. Je ne me laissais pas marcher sur les pieds.»
La demi-finale s’est déroulée en décembre. C’est à l’issue de cette soirée qu’Amélia Girard Marcotte a appris qu’elle était finaliste pour le concours. «Quand j’ai été nommée, je me suis mise à pleurer de joie sur la scène. Je n’y croyais pas», souligne celle qui a vécu un sentiment d’accomplissement.
La compétition est forte, alors que 26 finalistes s’affrontent pour décrocher le titre de Miss Québec.
Le public est invité à voter pour sa candidate préférée.
Dans tous les cas, la Cyrilloise souhaite inspirer les autres. «On peut faire ce qu’on veut, peu importe notre bagage de vie.»
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