HOCKEY. Le Maçonnerie Lauzière n’a pas amorcé sa série face au Courteau de Louiseville de la façon souhaitée. Qu’à cela ne tienne, Maxime Boisclair est convaincu de voir son équipe rebondir.
Favorite pour remporter cette série, la formation cyrilloise a perdu les deux premières parties de façon franche et tire ainsi de l’arrière 2-0 dans cette série quatre-de-sept. Vaincue 5-1 devant ses partisans, vendredi soir, la troupe de l’entraîneur-chef Maxime Boisclair a subi une correction de 8-1 dans le second duel, samedi soir, à Berthierville.
«Dans le premier match, on aurait mérité un meilleur sort, a affirmé Maxime Boisclair. Ça n’aurait pas dû finir 5-1. On a bien joué, mais nos adversaires aussi. Ils ont profité de leurs chances de marquer et leur gardien a fait du très bon travail. De notre côté, notre gardien aimerait sans doute revoir deux buts. Ça fait partie des séries. Ça se joue sur de petits détails.»
Dans ces deux rencontres, Félix Landry et Richard Collet ont été les seuls joueurs du Maçonnerie Lauzière à déjouer le gardien du Courteau, Olivier Leclair. Ce dernier a d’ailleurs été proclamé première étoile de la semaine dans la Ligue régionale de hockey (LRH) en vertu d’un taux d’efficacité de 0,973.
«Dans le deuxième match, on a dû jouer avec un alignement réduit, a souligné Maxime Boisclair. Plusieurs joueurs ont été malades dans la nuit précédant le match. On avait seulement 14 patineurs. Les gars ont travaillé fort, mais à un moment donné, à trois lignes et cinq défenseurs, c’était plus difficile et la chaîne a débarqué. Malgré le score, on a joué une partie plus impliquée que la veille.»
En saison régulière, le Maçonnerie Lauzière (13-6-1-0) avait remporté deux des trois parties l’opposant au Courteau (10-9-1-0).
«Louiseville, ce n’est pas une équipe de sixième position, a fait valoir Maxime Boisclair. Cette année, ils ont eu beaucoup de blessures et de joueurs qui n’étaient pas disponibles. Sans toutes ces absences, ils auraient terminé dans le top quatre. Présentement, ils ont un alignement complet. Et ce qu’ils font, c’est qu’ils travaillent fort, ils utilisent leur vitesse et ils sont opportunistes.»
Des apprentissages à la dure
Malgré le défi qui se dresse devant son équipe, qui devra remporter quatre des cinq prochains matchs pour demeurer en vie, Maxime Boisclair refuse d’appuyer sur le bouton de panique.
«On s’attendait à une longue série. On est loin d’être battus. Présentement, je sens que mes joueurs serrent pas mal leur bâton. Il ne faut pas oublier qu’on forme une jeune équipe. Nos joueurs n’étaient pas habitués au hockey senior des séries, qui est bien différent de celui de la saison régulière.»
«On a appris à la dure en fin de semaine, mais on a eu un bon meeting d’équipe dimanche, a ajouté l’homme de hockey de 38 ans. Les gars vont être plus confiants en arrivant au prochain match. On n’est pas défaits. Les gars savent ce qu’ils sont capables de faire. Ils ont connu une bonne saison et ils se tiennent les coudes serrés.»
Ayant amorcé le premier match devant le filet du Maçonnerie Lauzière, Ulrick Casault a cédé sa place à Olivier Gagnon lors du deuxième duel. Casault a regagné son filet en fin de rencontre, samedi, alors que le pointage était de 8-1. Pouvant compter sur quatre hommes masqués, Maxime Boisclair n’a pas statué sur l’identité de son gardien partant pour le match numéro trois.
«Je veux parler à mes gardiens, pour voir où ils en sont dans leur état mental. Je vais prendre ma décision d’ici jeudi», a précisé le pilote du Maçonnerie Lauzière.
La série se poursuivra vendredi soir, à compter de 20 h 30, à l’aréna de Saint-Cyrille. Le quatrième duel aura lieu le lendemain soir, à la même heure, à Louiseville. Le Maçonnerie Lauzière devrait miser sur un alignement complet.
«Il s’agira de s’impliquer dans les petits détails. Notre jeu de puissance nous a fait mal dans les deux premiers matchs. On savait que ce serait une bataille d’unités spéciales. Si on peut débloquer en avantage numérique, on va peut-être tenir nos bâtons moins serrés à cinq contre cinq», a conclu Maxime Boisclair.
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