ÉDUCATION. Le tutorat est la stratégie qui a été retenue par le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) pour rattraper le retard causé par la grève des enseignants.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a annoncé un plan de rattrapage scolaire, au début du mois de janvier, afin de venir en aide aux élèves en difficulté. Les centres de services scolaire ainsi que les écoles étaient invités à évaluer les besoins des jeunes et de dresser un état des lieux.
«C’est la première bonne nouvelle qu’on a eue au niveau du plan de rattrapage. Ça permet à chaque école d’avoir un plan de match», indique le directeur des ressources éducatives aux jeunes au CSSDC, Ghislain Rheault.
Après analyse, les équipes-écoles ont identifié les élèves qui ont des besoins de rattrapage. Elles ont ensuite déterminé les mesures qu’elles mettront en place. Les parents seront informés de la situation au cours de la semaine.
Règle générale, les établissements scolaires ont opté pour des mesures de tutorat. «Ça peut se faire à l’extérieur des heures de classe, mais aussi le ministère a apporté une souplesse en disant que ça peut être à l’intérieur des heures de classe», souligne Ghislain Rheault.
Le coenseignement est une stratégie qui sera utilisée autant dans les écoles primaires que secondaires. Durant leur période libre, les enseignants volontaires iront dans les classes pour aider les élèves en difficulté en formule individuelle ou en groupe. «Toutes les personnes sont impliquées, que ce soit au niveau du personnel de soutien, professionnel ou enseignant», fait-il savoir.
Certaines écoles ont misé sur le tutorat en dehors des heures de classe. Le centre de services scolaire n’a pas eu de difficulté à recruter du personnel volontaire. Plusieurs ont accepté de donner un coup de main pour la mise en œuvre du plan de rattrapage.
Notons que l’identification des élèves en difficulté se poursuivra périodiquement en surveillant les futurs résultats scolaires. D’ici la fin de l’année, les équipes-écoles seront vigilantes.
Le directeur des ressources éducatives aux jeunes rappelle qu’il n’y a pas de modification au niveau du calendrier scolaire. Ainsi, la semaine de relâche est conservée. «Une école va offrir du tutorat ou de la récupération pendant la relâche en volontariat au niveau des élèves», précise-t-il.
De plus, les équipes-écoles avaient le choix de repousser la fin de la deuxième étape. La majorité des milieux n’a pas appliqué cette mesure, mentionne Ghislain Rheault.
Le ministère de l’Éducation a octroyé une somme de 1 741 198 $ au CSSDC pour le déploiement du plan de rattrapage scolaire. «La seule somme qu’on n’a pas encore reçu, c’est pour les cours d’été qui vont être gratuits pour les élèves en quatrième et cinquième secondaire pour les matières à diplomation.»
Rappelons que le personnel scolaire a été en grève pendant environ huit jours sur le territoire, avant le congé des Fêtes.
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