ÉDUCATION. Un total de 1164 étudiants sont inscrits à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) sur le campus de Drummondville ce trimestre, ce qui représente une baisse de 11,1 %.
«À Drummondville, il y a une stabilité dans les inscriptions à temps plein. Il y a une baisse dans les inscriptions à temps partiel, comme c’est le cas à l’échelle du Québec. La pénurie de main-d’œuvre fait en sorte qu’il y a moins de gens qui s’inscrivent à temps partiel dans les programmes. Il y a plus de travail. Pour moi, ce n’est pas inquiétant», fait savoir le recteur Christian Blanchette.
Le campus de Drummondville n’est pas le seul qui est touché par une réduction de la clientèle. Il y a également celui de Terrebonne avec 114 étudiants (-26,5%), Québec avec 421 étudiants (-5,2%) et Longueuil avec 441 étudiants (-3,9%).
Pas moins de 18 programmes d’études sont offerts à l’établissement d’enseignement du boulevard de l’Université. Selon le recteur, les baccalauréats les plus populaires sont ceux en éducation préscolaire et en enseignement du primaire ainsi qu’en sciences infirmières.
Le Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) est attractif pour les étudiants, notamment avec le programme en génie mécanique, soutient le recteur.
Toutefois, l’UQTR fait face à un défi de taille, celui de l’accès au logement. «On est stable au niveau de l’ingénierie. On sait que la grande carence de logements a créé du mouvement. Il y a des gens qui se sont inscrits à Drummondville. Ils avaient des cours qui devaient se faire en partie à Trois-Rivières. Faute de logement, ils ont changé pour le même programme à Trois-Rivières», indique Christian Blanchette.
Dans le contexte actuel, la création de logements étudiants est «essentielle» sur le campus drummondvillois, affirme le recteur. C’est pour cette raison que ce dossier fait partie de ses priorités.
«En juillet dernier, on nous annonçait qu’un programme gouvernemental était ouvert au financement de la construction de résidence étudiante. On s’est mis à travailler pour déposer le projet à la fin septembre. On devrait avoir une réponse dans les prochaines semaines.»
La résidence universitaire serait construite sur le campus, à côté de la future installation du Centre de la petite enfance Plumeau-Soleil. Rappelons que le terrain de 27 000 pieds carrés est situé sur le site des pères Montfortains, dos au complexe sportif.
Pas moins de 100 places sont prévues pour les étudiants dans le cadre du projet. Environ 8 % de la clientèle auraient accès à une résidence à Drummondville, informe Christian Blanchette.
La plupart des étudiants qui fréquentent le campus habitent dans la région. Certains d’entre eux sont établis ailleurs comme en Montérégie, soit Beloeil ou Sainte-Julie.
En favorisant l’accès au logement, l’établissement d’enseignement compte entre autres ouvrir ses portes au recrutement à l’international.
Pour le moment, il n’y a pas de scénario choisi concernant le développement du site des pères Montfortains et la maison Marie-Reine-des-Cœurs.
«Le dossier est sur la table de la Ville. Nous réfléchissons aux besoins de l’université. On a des échanges avec la Ville. La dernière rencontre que nous avons eue nous indiquait qu’on entrait dans une deuxième phase de planification et de réflexion sur l’évolution du campus.»
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