CURLING. Les amateurs de curling, qui sont nombreux en région, ont eu droit à du jeu de grande qualité au centre Marcel-Dionne, ces six derniers jours. Plus de 1500 spectateurs ont assisté aux championnats québécois.
Cette compétition, organisée par Curling Québec avec la collaboration du club sportif Celanese, présentait depuis le 23 janvier les volets masculin (16 équipes) et féminin (6 équipes), une première depuis la fin des années 1960.
Lors des finales tenues dimanche après-midi, environ 300 spectateurs étaient sur place.
«Nous sommes vraiment satisfaits du déroulement du tournoi. Plusieurs partisans des équipes participants étaient sur place, mais on a aussi constaté que de nombreuses personnes provenant de la région sont venus découvrir le curling. Je suis par ailleurs très fière d’avoir pu compter sur plus de 90 bénévoles, ce qui a bien sûr contribué au succès de notre événement», affirme Alanna Routledge, directrice générale de Curling Québec.
Mme Routledge a d’ailleurs apprécié le calibre des équipes, dont celles en finale.
«Le curling est en santé au Québec. Il y a plusieurs jeunes joueurs, qui ont fait leur marque sur le circuit junior. On peut certainement causer de belles surprises lors du championnat canadien, si je me fie à ce qu’on a pu voir au centre Marcel-Dionne», établit-elle.
Un doublé pour l’équipe St-Georges
Tout comme l’an dernier, l’équipe St-Georges – de la région de Laval/Glenmore – a remporté les honneurs chez les femmes lors du championnat québécois Scotties.
La capitaine Laurie St-Georges, âgée de 26 ans, a mené habilement ses coéquipières vers une victoire de 8 à 4 contre l’équipe pilotée par Noémie Verreault, de Chicoutimi.
L’équipe Verreault avait vaincu, en demi-finale, celle de Dominique Jean par le pointage de 11 à 6.
Quant à l’équipe St-Georges, ce fut une victoire facile de 11 à 3 contre celle de Kelsey Boyd lors de l’autre demi-finale.
«C’est en fait la quatrième fois consécutive que nous représenterons le Québec au championnat canadien. Durant la pandémie, notre équipe a été sélectionnée automatiquement deux fois», mentionne celle qui est surnommée le «nouveau visage du curling québécois».
Laurie retrouvait cette année ses coéquipières Kelly Middaugh et Emily Riley, en plus d’accueillir Jamie Sinclair et Marie-France Larouche.
«La chimie a encore une fois très bien opéré. Nous faisons preuve de beaucoup de rigueur, en plus de travailler fort lors des entraînements », dit-elle.
Celle qui joue depuis l’âge de 6 ans – et qui a eu la chance de compter sur son père comme entraîneur – aimerait que son équipe se qualifie pour les rondes éliminatoires lors du championnat canadien (Tournoi des cœurs Scotties) tenu du 16 au 25 février, à Calgary.
«L’an dernier, on a perdu en bris d’égalité. Cette fois-ci, j’ai confiance qu’on réussira et après, tout est possible. On y va un match à la fois», exprime-t-elle.
Une finale masculine très enlevante
Dans un match serré qui s’est terminé en prolongation, l’équipe de Jean-Michel Arsenault a remporté la finale masculine par la marque de 7 à 6 contre celle de Félix Asselin.
Les nouveaux champions ont disposé en demi-finale de l’équipe de Yannick Martel 7 à 3, alors que la formation de Félix Asselin avait éliminé l’équipe de Robert Desjardins 9 à 5 dans l’autre demi-finale.
Les deux équipes finalistes avaient d’ailleurs croisé le fer deux fois durant le tournoi.
«C’était tout un match! Les deux équipes méritaient de gagner et on ressentait l’intensité dans la foule», déclare le capitaine Julien Tremblay.
L’équipe majoritairement formée de joueurs d’Etchemin était complétée par Philippe Brassard, Jesse Mullen, Jean-Michel Arsenault et Éric Sylvain.
«Nous avons connu une bonne saison et le championnat provincial était dans notre mire. On a mis les efforts nécessaires pour en arriver là», indique Julien Tremblay, heureux d’avoir pu prendre leur revanche sur les champions provinciaux de l’an dernier.
Quant au championnat canadien, qui aura lieu du 1er au 10 mars à Regina, le capitaine de l’équipe de Jean-Michel Arsenault a confiance.
«Nous devrions pouvoir nous qualifier pour les séries éliminatoires et après, tout est possible », conclut-il.
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