CULTURE. Présentée à la galerie d’art Ö Berkail, l’exposition Etherspection propose un voyage au cœur de l’univers créatif de Dimitri Roy et de Kolyanne Yorn.
L’exposition met en dialogue deux corpus. Dans un premier temps, les visiteurs sont invités à découvrir une série de peintures à l’huile qui oscillent entre le réalisme et le surréalisme, réalisée par Dimitri Roy.
«Mon œuvre s’oriente comme étant une ode à la féminité. C’est vraiment de faire comprendre aux gens qu’on a tous un côté féminin et masculin à l’intérieur de nous. Ils n’en sont pas conscients, mais il y a une façon et une manière d’aller puiser cette énergie-là», mentionne-t-il.
De grands formats ont été accrochés dans l’espace, ce qui plonge le public dans une ambiance immersive. «Je trouve que ça a plus d’impact quand on se sent enveloppé par la toile. Il y a quelque chose de grandiose dans les dimensions qui nous permettent d’entrer dans le sujet», fait savoir l’artiste de 29 ans.
Le peintre autodidacte a rassemblé les créations qu’il a faites au cours des deux dernières années. D’un tableau à l’autre, les visiteurs sont témoin de l’évolution de sa pratique artistique.
Dans un deuxième temps, Kolyanne Yorn propose une série de vases de céramique de formes différentes. À travers ses pièces, l’artiste a extériorisé les sentiments complexes qu’elle vit à l’intérieur d’elle-même.
«J’ai passé beaucoup de temps à apprendre la méditation et à étudier la psychologie. Ce que je retiens, c’est que toutes les émotions qu’on ressent ont un parallèle dans notre corps. Il y a un pont entre les émotions, les pensées et les sensations physiques.»
Elle a sélectionné entre autres six pièces qu’elle a créé au Cambodge. «J’ai inclus ça parce que ça a été un grand moment pour moi de solitude et d’apprendre sur mes racines. C’est à ce moment-là que j’ai compris ma matière et que tout a débloqué pour moi», mentionne celle qui a des racines cambodgiennes.
Il s’agit de la première fois que Dimitri Roy et Kolyanne Yorn présentent une exposition professionnelle. «C’est une grosse étape pour moi. Ça va me permettre de tourner la page sur une période que je considère comme de l’apprentissage, pour aller de l’avant avec des techniques plus approfondies et une nouvelle manière de travailler. Maintenant, je sais ce que je fais», soutient l’artiste peintre.
Pour sa part, Kolyanne Yorn a hâte d’aller à la rencontre du public drummondvillois. «Je crois que c’est en connectant avec les autres qu’on vient étendre nos horizons. Pour moi, c’est vraiment une belle opportunité d’entrer en contact avec d’autres gens. Je pense que c’est comme ça qu’on grandit comme collectivité.»
Notons que le vernissage se tiendra le 16 décembre à compter de 17 h.
Pour les intéressés, il est possible de visiter la galerie d’art Ö Berkail, située au centre-ville, du jeudi au dimanche de 13 h à 19 h. L’exposition est en place jusqu’au 28 février.
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