Le Havre d’Élizabeth ouvrira en février 2024

TRAVAUX. À quelques mois de l’ouverture du nouveau centre de jour, le Havre d’Élizabeth, des membres de la Fondation René-Verrier ont présenté pour la toute première fois les avancements des travaux devant les membres du conseil de ville et partenaires financiers.

Un an après l’annonce de la construction du Havre d’Élizabeth, les travaux du centre de jour vont bon train, alors que l’ouverture est prévue à la mi-février.

«C’est stimulant de voir que les gens embarquent dans le projet. C’est ça qui est intéressant parce qu’on connaît déjà les besoins, car on travaille dans ce domaine tous les jours. De voir que les gens et la communauté reconnaissent le Havre d’Élizabeth comme quelque chose qui sera en mesure de répondre aux besoins est exceptionnel. On offre ce service gratuitement aussi et ça nous apporte tellement de fierté de voir que ce gros projet-là va aboutir sous peu», se réjouit Sophie Laliberté, directrice des soins infirmiers des Organismes René-Verrier.

Selon Marie-Julie Tschiember, directrice générale des Organismes René-Verrier, les travaux n’ont pratiquement pas connu de problèmes depuis le printemps dernier.

«Il y a eu à peine trois semaines de retard. Dans un chantier de quatre millions de dollars, on peut dire qu’on a eu zéro problème. Notre maître d’œuvre est Construction Bertrand Dionne Inc. Ce sont nos alliés! C’est avec eux qu’on a construit la maison René-Verrier et ça va super bien!», assure-t-elle.

Pour assurer un accueil chaleureux, l’établissement sera mis au goût du jour et fait place à des espaces ouverts et lumineux. Cela passe également par les couleurs des murs parce que les membres des Organismes René-Verrier cherchent à avoir les mêmes couleurs que la maison René-Verrier. Des couleurs boisées et crème seront les choix pour la peinture.

Comptant deux étages, un sous-sol et une surface totale de plus de 1 115 mètres carrés, l’établissement sera en mesure d’accueillir plus d’une soixantaine de personnes par semaine comprenant les invités et les proches aidants entre autres.

Rappelons que le Havre d’Élizabeth est un centre de jour spécialisé en soins palliatifs de longue durée. Il s’adresse à tous les patients vivant à domicile avec une maladie incurable, dont le stade de la fin de vie n’est pas encore enclenché. Les services gratuits du centre seront dédiés au patient et à son proche aidant, à raison d’une journée par semaine, et ce, sans hébergement. Plusieurs soins et services seront disponibles aux patients et à leurs proches.

Parmi ceux-ci, on compte sur une clinique infirmière, des groupes de soutien avec patients et proches aidants, la gestion de la douleur et des symptômes, les soins corporels (bains thérapeutiques, massothérapie, etc.), les soins de l’âme (ateliers de l’art, zoothérapie, etc.), le suivi de deuil personnalisé, individuel ou en groupe, l’accessibilité à l’aide médicale à mourir ainsi que d’autres services professionnels au besoin comme les physiothérapeutes et les ergothérapeutes. Une clinique médicale verra également le jour à l’automne 2024.

«On est très ouvert à adapter notre offre de service en fonction des besoins qui nous seront manifestés. On aura également l’espace pour ça», affirme Sophie Laliberté.

Concernant l’aide médicale à mourir, une salle sera prévue à cet effet. Pour l’ouverture, des équipes externes comme le CLSC viendront sur place pour administrer le soin à leur patient. Lorsque la pièce ne sera pas occupée, elle deviendra une salle multifonctionnelle.

La construction du nouveau centre de jour permettra d’embaucher huit nouvelles personnes. D’ailleurs, le Havre d’Élizabeth sera le septième centre de jour au Québec et le plus gros en termes de superficie. Il se situe au 545, Boulevard des Chutes, à Drummondville.

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