ENVIRONNEMENT. Désirant trouver des solutions aux problèmes d’odeur de cannabis qui impactent le secteur de la Commune et l’école aux Quatre-vents, la Ville de Drummondville et le ministère de l’Environnement se concertent.
Au début du mois, L’Express rapportait que l’entreprise Canna-culture, située vis-à-vis du secteur de la Commune, mais de l’autre côté de l’autoroute 55, n’a pas à se soumettre aux exigences de contrôle des odeurs au niveau fédéral puisque la culture se fait à ciel ouvert. C’est un peu le même principe du côté des normes provinciales : seule la culture du cannabis en bâtiment ou en serre est soumise à l’obtention d’une autorisation ministérielle et durant l’analyse des dossiers, les odeurs générées sont prises en compte.
Dans le contexte où aucune instance gouvernementale ne semble encadrer les effluves émis des plantations extérieures, la Ville de Drummondville a entamé des discussions avec le ministère de l’Environnement pour éviter que les parties impliquées ne se lancent la balle.
«C’est justement ça qu’on ne voulait pas qu’il se passe, que personne ne se parle et que tout le monde se jette la balle. On a bien défini le terrain de jeu et les responsabilités de chacun. À partir de ça, il y aura un plan de suivi et d’actions. La solution n’est pas trouvée, mais il y a une belle communication actuellement entre les parties», fait savoir Francis Adam, directeur général de la Ville.
«Je pense qu’il y a aussi une rencontre qui s’organise avec l’entreprise. Celle-ci semble d’ailleurs montrer une ouverture à vouloir collaborer», ajoute-t-il.
Depuis la parution du reportage, plusieurs voix se sont élevées. En date du 18 octobre, neuf signalements pour l’odeur s’apparentant à celle de la mouffette ont été reçus au ministère de l’Environnement. Celui-ci effectue actuellement des vérifications pour savoir si Canna-culture respecte la législation environnementale.
«Si des manquements sont constatés, la direction régionale évaluera les actions à poser en conformité avec la Directive sur le traitement des manquements à la législation environnementale», avait spécifié Sophie Gauthier, porte-parole régionale à la Direction des communications au sein de ce ministère.
De son côté, sans pouvoir chiffrer, la Ville dit avoir reçu «quelques plaintes» de citoyens.
Une pétition citoyenne réclamant la relocalisation de Canna-culture a également été lancée. À ce jour, elle a récolté 975 signatures sur un objectif de 1000.
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