NÉGOCIATIONS. Les membres des trois organisations syndicales du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) étaient une fois de plus présents lors d’une manifestation de soir, qui s’est déroulée devant l’établissement scolaire, afin de faire bouger les choses.
Beau temps mauvais temps, rien n’empêchera le personnel d’éducation de manifester afin de faire avancer les négociations qui sont présentement au statu quo. Quelques jours après la grande manifestation qui a réuni plus de 750 personnes, ce n’est pas moins de 100 membres de l’éducation qui sont venus braver le grand froid d’automne. Leur objectif était le même que vendredi : faire du bruit pour que le message se rende aux oreilles de François Legault.
Cette fois-ci, c’était devant les membres du conseil d’administration, qui étaient en rencontre dans les locaux du CSSDC, que les manifestants ont crié en chœur de puissants slogans menés par Kathy Leblanc, présidente du personnel de soutien du CSSDC. Une haie d’honneur a d’ailleurs été faite à Lucien Maltais, directeur général du Centre de services scolaire des Chênes.
«On veut que les membres du CA nous entendent et que le message soit porté au gouvernement pour qu’il révise son offre parce que c’est seulement 9 % sur cinq ans. On revient donc à la charge parce qu’on était là vendredi. En plus, notre directeur général, Lucien Maltais, fait partie du comité patronal des négociations. Donc, il peut rendre le message de vive voix», a exprimé Mme Leblanc.
Elle souhaite d’ailleurs que des progrès surviennent afin d’éviter d’autres manifestations ou bien, dans le pire des cas, le début des grèves.
«On espère qu’il va se passer quelque chose et que notre message sera envoyé! Ce serait plaisant que Legault change ses offres avant qu’on parte en grève», affirme cette dernière.
«Il n’y a rien qui bouge et les gens sont écœurés! C’est pour cette raison qu’on a des mandats de grève aussi fort que ça», poursuit François Dumais, vice-président pour le Syndicat de l’enseignement de la région de Drummondville (SERD).
Rappelons que les manifestations font partie de l’un des sept moyens de pression internes du plan d’action qui a été approuvé à la Maison des arts par les membres du syndicat il y a quelques semaines.
Ceux-ci devraient connaitre très prochainement les dates pour leur premier mandat de grève qui sera choisi à un moment opportun si le gouvernement ne bronche pas dans les éternelles négociations.
Aucune entente
Quatre dirigeants du front commun étaient présent dimanche dernier à l’émission de Tout le monde en parle afin de faire passer leur message. Près d’un an après que les demandes ont été envoyées à l’employeur afin d’avoir de meilleures conditions de travail, aucun progrès n’a été fait à la table centrale.
François Hénault, premier vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), négocie d’ailleurs depuis 29 ans dans ce milieu et affirme qu’il n’a jamais été témoin de négociations aussi compliquées, alors qu’en un an, les syndicats et le gouvernement ne se sont pas entendus sur un seul point afin d’améliorer les conditions de travail.
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