FESTIVAL. Tout est en place pour la deuxième édition du festival Trad-Cajun, qui aura lieu les 7 et 8 octobre, dans l’enceinte du parc Woodyatt à Drummondville.
Au bout du fil, l’organisateur et artiste Steve Veilleux est d’un calme olympien. Les 150 bénévoles sont au rendez-vous et tout un chacun connaît son rôle, fort de l’expérience de la première année, qui a attiré un peu plus de 5000 personnes.
«On est en contrôle et beaucoup plus relax cette année. La programmation est solide. D’un bout à l’autre, on parle d’un 15 à 23 heures de musique, sans angle mort. Le concept du site est prêt. Il n’y a eu aucune embûche. La seule chose qu’on souhaite ardemment, c’est qu’on ait de la belle température. Malheureusement, on n’a aucun contrôle là-dessus.»
À présent, plus de 6000 billets ont été vendus. Les guichets demeureront ouverts toute la fin de semaine pour ceux et celles qui voudront plonger dans l’univers de la musique inspirée de la Nouvelle-Orléans. Parmi les têtes d’affiche, soulignons la présence de Bodh’aktan le samedi soir et de Salebarbes en clôture, le 8 octobre.
«Par rapport à l’an dernier, on a précisé l’ensemble des espaces. On est allé plus loin; on a creusé nos idées autant pour la partie trad que la partie cajun. Pour ce qui est du plan d’éclairage, nous allons nous démarquer des autres festivals, toutes catégories confondues. On est très fier de notre proposition, de notre authenticité et notre différence», indique Steve Veilleux.
Sur place, les spectateurs seront pris en charge. Des amuseurs publics, des artisans et une diseuse de bonne aventure feront la pluie et le beau temps.
«La partie très vaudou de la Nouvelle-Orléans, on aime beaucoup!, lance la voix de Kaïn. Des sorciers déambuleront sur le site et interagiront avec les gens. On aura aussi une diseuse de bonne aventure, qui est très propre à la culture louisianaise.»
Et est-ce que la diseuse de bonne aventure entrevoit un avenir prometteur pour le festival Trad-Cajun?
«J’ai passé proche plusieurs fois d’aller la voir, mais je n’ai jamais pris le temps, exprime-t-il, en rigolant. Je suis totalement green par rapport à ça. Il faudrait vraiment que j’y aille cette année par curiosité!»
D’ici à ce que cette femme lise dans les lignes de sa main, l’artiste de 44 ans est certain que le festival Trad-cajun est promeut à un bel avenir.
«Il n’y a pas d’autre façon que de penser ce festival à long terme. Il est là pour rester : on aime le format, le concept et la place. Je veux vraiment laisser un beau legs à ma communauté et à ma famille», indique-t-il.
Malgré l’attrait, il ne bénéficie d’aucune subvention gouvernementale pour l’instant en raison du manque d’historique de l’événement. La Ville de Drummondville et des commanditaires locaux ont cependant levé la main et supporte l’initiative.
L’après-festival
À la suite du festival Trad-Cajun, Steve Veilleux mentionne qu’il amorcera la préparation de sa tournée avec le groupe Kaïn. Celle-ci devrait débuter en février 2024. Lancé le 21 septembre dernier, le nouvel album intitulé El Grande Torpedo a reçu un chaleureux accueil du public.
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