Objectifs atteints pour la marée rose de La Joséphine

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Par Louis-Philippe Samson
Objectifs atteints pour la marée rose de La Joséphine
Plus de 2 200 femmes ont participé à la première course La Joséphine de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

COURSE. Plus de 2 200 femmes ont marché ou couru lors de la première édition de la course La Joséphine à Drummondville. Pour l’occasion, les rues du centre-ville se sont colorées de rose dimanche matin.

Pour Catherine Lassonde, conseillère municipale du district 3 et déléguée aux sports, cette première présentation ne pouvait pas mieux se dérouler.

Catherine Lassonde s’est adressée aux coureuses avant le départ. (Photo : Louis-Philippe Samson)

«C’est extraordinaire et inespéré d’avoir autant de femmes qui participent à la cause pour une première édition. On a eu droit à une température parfaite; on ne pouvait pas demander mieux. Je suis très satisfaite et il y aura assurément une deuxième édition l’an prochain», a indiqué Mme Lassonde qui a tenu à souligner le travail de toutes les personnes impliquées dans l’organisation et des partenaires.

Les objectifs ont été atteints tant pour le nombre de coureuses que pour le montant remis à la Fondation René-Verrier. Un chèque d’une valeur de 10 000 $ a été présenté avant le départ, donné à 10 h.

«La Fondation René-Verrier vient en aide aux gens de notre communauté. C’est beau de voir des femmes s’entraider. Il y avait parmi les participantes des survivantes du cancer et d’autres qui ont des proches qui combattent la maladie. Il était tout à fait normal de redonner à cet organisme aujourd’hui», a ajouté la conseillère municipale.

Tandis que la première présentation se termine à peine, Catherine Lassonde entretient de grandes ambitions pour la course de 2024. Elle souhaite doubler le montant qui sera remis à un organisme et atteindre la barre des 3 000 participantes. Mais d’abord, elle indique qu’il est encore possible de donner dans le cadre de La Joséphine alors que les dons en ligne se poursuivent sur le site de la Fondation René-Verrier.

«Inspirant»

Parmi les coureuses et marcheuses, le constat était unanime. La Joséphine a été un événement rassembleur pour les femmes.

«J’ai adoré. C’était inspirant et motivant de courir avec autant de femmes. J’ai couru avec ma fille; c’était très plaisant. On s’est motivées l’une et l’autre», a partagé Carolyne Messier.

Maggie Gagnon, Alicia Bui, Yesica Cifuentes, Carolyne Messier et Amélie Bartholomé. (Photo : Louis-Philippe Samson)

«Je trouvais ça tellement encourageant que toutes ces femmes puissent participer à un événement comme ça pour un acte de charité», a ajouté Alicia Bui, la fille de Mme Messier.

«C’était une première pour moi. J’ai vraiment aimé la belle énergie qu’on avait avec une belle gang de femmes», a complété Maggie Gagnon qui a couru avec des amies.

La course a emprunté les rues Heriot, Brock, Lindsay et Dorion avant de rejoindre la rue Saint-Georges sur laquelle les coureuses ont traversé la rivière Saint-François. Ensuite, elles ont bifurqué sur la rue Montplaisir avant de revenir vers le parc Woodyatt par le pont Curé-Marchand. Ce trajet a également été apprécié par les participantes.

«C’était une très belle course. On a eu droit à un très beau parcours. Il y avait beaucoup de gens qui nous encourageaient en bordure. C’était très motivant et inspirant de voir la communauté se rassembler pour une même cause», ont indiqué Joanne Veilleux et Marie Dumas.

«On a aussi été chanceuse avec la belle température. Il fait très beau aujourd’hui», a poursuivi Catherine Bibeau, qui a accompagné Mmes Veilleux et Dumas.

«J’ai adoré l’ambiance. C’était motivant avec les gens qui nous encourageaient dans les rues. Ça nous pousse à nous surpasser», ont commenté Andrey Fontaine et Maude Tremblay.

Certaines ont même fait la route depuis la Ville de Québec pour y prendre part.

Un honneur pour les Yonnais

Rappelons que La Joséphine est née dans la ville jumelle de Drummondville de La Roche-sur-Yon, en France. Une délégation d’élus municipaux yonnais était sur place pour assister à l’événement. Il va sans dire que tous ont été heureux de voir la population drummondvilloise se rassembler de telle façon.

Patricia Murail-Gentreau et Myriam Ratier, élues de La Roche-sur-Yon. (Photo : Louis-Philippe Samson)

«C’est un honneur de participer à cette première édition en représentant les élus de La Roche-sur-Yon, a dit Myriam Ratier, élue déléguée à la jeunesse. On a bien vu que les Joséphines de Drummondville étaient ravies. Elles marchaient et couraient toutes pour la cause. C’est un très beau début et même une réussite.»

«Le cancer du sein est au cœur de nos problématiques. Voir une vague rose à Drummondville est émouvant, a fait savoir Patricia Murail-Gentreau, conseillère municipale déléguée à la santé et la prévention. Les Drummondvillois peuvent être fiers de cette première édition. Lorsque nous avons lancé la course, ça a aussi débuté avec 2 200 personnes. Neuf ans plus tard, nous sommes rendus à 20 000 femmes qui courent. Et il y a même des hommes qui se déguisent en femme pour courir parce qu’ils veulent participer à leur façon.»

Drummondville est la première ville en dehors de la France à accueillir La Joséphine. La Roche-sur-Yon a amorcé des démarches afin de la présenter à Cáceres en Espagne et au Sénégal.

 

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