De l’aide pour les adultes vivant avec un TDAH

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Par Claude-Hélène Desrosiers
De l’aide pour les adultes vivant avec un TDAH
Karine Leroux, directrice générale, Valérie Bélisle et Josée Mireault, intervenantes. (Photo : Gracieuseté)

COMMUNAUTAIRE. TDAH Mauricie Centre-du-Québec (TDAHMCQ) fête cette année ses 25 ans d’existence. Basé à Drummondville, l’organisme a évolué au fil du temps.

L’organisme offre aux adultes vivant avec un TDAH et aux membres de leur entourage des rencontres individuelles, des ateliers de formation, un groupe de discussion et un service de soutien par texto. Chaque année, plus de 200 personnes sont accompagnées.

TDAHMCQ s’est renouvelé à plusieurs reprises depuis sa fondation. Au départ, ce sont des parents d’enfants ayant un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) qui se rejoignaient pour se soutenir les uns les autres, créant ainsi PANDA Drummond. En 2013, l’OBNL est renommé TDAH Mauricie Centre-du-Québec. En mars 2022, un changement important s’opère en ciblant uniquement comme clientèle les adultes ayant un TDAH. «Il y a deux ans, on a changé la clientèle pour se concentrer sur les adultes atteints du TDAH parce que l’organisme Parents Partenaires dessert la Mauricie Centre-du-Québec pour les enfants ayant tout type de problématique de santé mentale. Donc on avait la même clientèle un peu. On ne voulait pas que les gens tombent en trou de services. Et on ne voulait pas dédoubler nos services non plus», explique Karine Leroux, directrice générale.

Selon cette dernière, il s’agirait du seul organisme au Québec centré uniquement sur les adultes. «Les autres font du 0-100 ans. Mais ce ne sont pas les mêmes problématiques quand tu es enfant et les répercussions sont très différentes».

Pour accéder aux services, il n’est pas obligatoire d’être membre ni d’avoir reçu un diagnostic de TDAH. «Il y a tellement d’attente pour recevoir un diagnostic, on ne voudrait pas que les gens attendent deux ans pour avoir des services. Si en cours d’intervention on se rend compte que ce n’est pas vraiment un TDAH, mais autre chose, on peut référer la personne au bon endroit», assure Mme Leroux.

Pour TDAHMCQ, l’enjeu principal est relié à l’ampleur du territoire couvert. «Notre priorité, avec plus de revenus, serait d’avoir un point de services en Mauricie. On aimerait offrir à Trois-Rivières une ou deux journées par mois en personne».

Du soutien personnalisé

Les rencontres individuelles permettent un soutien personnalisé à chacun selon ce qui est le plus important pour lui. Par exemple, si c’est la procrastination qui le dérange le plus, les intervenantes pourront offrir des outils ciblés. Les difficultés peuvent toucher la vie de couple ou la sphère professionnelle.

Les moyens que développent les gens lors des rencontres individuelles rendent possibles des changements durables dans leur vie. «Je pense à un homme en particulier qui a fait beaucoup de progrès. C’était quelqu’un qui explosait pour tout et pour rien et ensemble, on a réussi à comprendre pourquoi», raconte Josée Mireault, intervenante. En comprenant la raison derrière ses réactions, il a pu mieux gérer ses émotions.

«On peut toujours travailler sur soi, peu importe notre âge», conclut Karine Leroux.

 

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