Drummondville salue ses nouveaux arrivants

Photo de Claude-Hélène Desrosiers
Par Claude-Hélène Desrosiers
Drummondville salue ses nouveaux arrivants
175 personnes ont participé au Tour de ville des nouveaux résidents. (Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

DRUMMONDVILLE. Le tour de ville des nouveaux résidents avait lieu ce samedi 23 septembre sous un soleil radieux. Les visages étaient souriants parmi la centaine de gens présents. 

Point de départ : le centre sportif Girardin. Il y avait une certaine excitation dans l’air, malgré le cool jazz du trio de musiciens à l’accueil du bâtiment. Policiers et pompiers allaient à la rencontre des personnes présentes; de jeunes chanceux repartaient avec un casque rouge sur la tête.

L’initiative date de plusieurs années déjà. En 2016, sous une forme plus modeste, Drummondville voulait mieux accueillir ses arrivants. Puis, avec de plus en plus de gens, l’événement a évolué pour devenir la version qu’on connait aujourd’hui. L’idée derrière est de présenter les infrastructures et les services existants, et d’offrir une certaine proximité entre les élus et les citoyens.

Sarah Saint-Cyr Lanoie, Carole Léger, Marc-André Lemire, Stéphanie Lacoste et Jean-Philippe Tessier. (Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

Avant le départ pour le tour, Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville, a prononcé un mot de bienvenue et a présenté les élus présents qui servaient de guides touristiques à bord des autobus. Les conseillers Sarah Saint-Cyr Lanoie, Marc-André Lemire, Carole Léger, Jean-Philippe Tessier et Yves Grondin étaient de la partie. «La force de Drummondville, ce sont les gens», a souligné Mme Lacoste avec force.

Les 175 personnes ont ensuite pris place dans les autobus pour découvrir les trésors de la ville et les hauts lieux qui ont marqué l’histoire municipale. Le Cégep et les différentes écoles, les terrains sportifs, la Maison des arts et DRAC, les parcs, le marché public, la bibliothèque sont quelques exemples des sites visités. L’histoire de Drummondville était aussi abordée à travers certains endroits marquants, de même que ce qui caractérise la ville d’aujourd’hui. Bien sûr, la poutine y a été décrite comme une création drummondvilloise.

Découvrir sa nouvelle ville

Un couple originaire de France a trouvé le tour intéressant, bien que connaissant un peu déjà l’histoire de la ville, grâce à un tour de la Société d’histoire de Drummondville. «On découvre différemment la ville», ont-ils indiqué. «On a quitté la France pour une meilleure qualité de vie, plus zen, avec plus de respect».

Valérie Bruneau, de Québec, appréciait aussi l’activité. Ayant emménagé cet été, elle a pu découvrir plusieurs endroits.

Arrivée d’Europe dans le grand froid québécois, Corinne Mbefang était également intéressée par l’activité. Elle et sa famille avaient déjà trouvé dans leurs promenades une partie des lieux, mais elle trouvait instructif d’apprendre un peu sur l’histoire. «Il y a une histoire derrière chaque endroit et c’est beaucoup plus intéressant comme ça», a-t-elle expliqué.

«C’était ici le meilleur endroit»

Sophie Koti et Frédéric Côté. (Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

Sophie Koti et Frédéric Côté, un sympathique couple originaire de Chicoutimi, ont emménagé en juillet. Ils ont découvert aujourd’hui le parc Woodyatt et le parc des Voltigeurs, entre autres. «Je suis intéressé par la Rivia, on aime ça aller prendre des marches», a dit M. Côté. Le ski de fond et la piscine les attiraient aussi. Le tour leur a permis de s’apercevoir que la ville est plus grande qu’ils ne le pensaient.

«À Drummondville, ce qu’on a constaté quand on est arrivés, c’est la gentillesse des gens. Ils sont plus posés comparativement à d’autres endroits. J’adore la ville.», a-t-il continué. «Je suis un peu plus loin de Montréal que j’aurais voulu, mais j’ai regardé la qualité de vie, les activités de quartier, et c’est ça que j’aime», a ajouté sa conjointe. «Il y a le train proche pour aller à Montréal, c’est centralisé. C’est familial aussi…», a indiqué Mme Koti.

Frédéric Côté était bien content de se voir remettre une paire de billets pour un match des Voltigeurs, dans son sac de bienvenue. Il se réjouissait à l’avance, étant un fan de hockey. «Il va y avoir plein de monde, tous les nouveaux vont être là», s’est-il exclamé.

«On a choisi de prendre notre retraite ici, de finir nos vies ici. C’était notre choix parmi toutes les villes. On a étudié plusieurs endroits pendant 1 an, et c’était ici le meilleur endroit», conclut-il.

 

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