BASEBALL. Véritable amoureux du baseball, Félix Gosselin continue de gravir les échelons de son sport.
À sa première saison au sein de l’équipe des moins de 16 ans de l’Académie de baseball du Canada (ABC), le jeune Drummondvillois se démarque par sa constance tant au bâton qu’en défensive. L’athlète de 16 ans, qui évolue principalement au troisième coussin, aspire à décrocher une bourse d’études dans un collège américain d’ici quelques années.
Véritable sportif dans l’âme, Félix Gosselin pratique également le hockey, le basketball, le soccer, le handball et le deck-hockey dans ses temps libres. Le baseball demeure néanmoins son sport de prédilection.
«Dès que j’ai commencé à jouer au baseball, je suis tombé complètement accro! Ce que j’aime le plus dans ce sport, c’est la compétition entre les joueurs, raconte l’athlète de 6 pieds et 195 livres. Chaque jour, il faut que tu sois à ton meilleur. Il faut que tu continues à progresser, parce qu’en dessous de toi, il y en a des plus jeunes qui peuvent prendre ta place à n’importe quel moment. Tu dois toujours donner le meilleur de toi-même. Il faut travailler, travailler et encore travailler.»
Issu du programme des Riverains de l’école secondaire Marie-Rivier, Félix Gosselin a également porté les couleurs des Olympiques de Drummondville et des Faucons de l’Estrie-Richelieu-Yamaska avant d’être recruté par l’ABC. Le jeune homme se décrit comme un joueur très combatif sur le terrain.
«Je suis un fighter. Je n’abandonne jamais! J’aime ça gagner. À l’intérieur de moi, j’ai aussi un petit côté leader», affirme-t-il.
Convaincu de l’importance de l’aspect mental dans ses performances, Félix Gosselin ne ménage aucun détail dans son approche au bâton.
«Tu as besoin de bons yeux pour juger la balle et prendre la bonne décision, mais la chose la plus importante pour moi, c’est de respirer, de relaxer et surtout être le plus lousse possible, explique le frappeur gaucher. Le baseball, c’est le sport le plus mental que je connaisse. C’est celui où tu vas échouer le plus souvent. Si tu frappes pour une moyenne de 0,300, tu fais partie des meilleurs, mais ça veut aussi dire que tu es retiré sept fois sur dix! Tu dois vivre avec l’échec et passer à ta prochaine présence au bâton.»
Des modèles inspirants
En plus d’affronter différents programmes de haut calibre en Ontario et aux États-Unis, les jeunes loups de l’ABC ont disputé des matchs contre chacune des équipes de la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJEQ) cette saison. En 13 sorties aux quatre coins de la province, l’Académie a conservé une fiche de six victoires et sept défaites.
«Dans le junior élite, on affronte des joueurs âgés de 17 à 23 ans. Quand j’ai joué mon premier match, je n’avais que 15 ans. Je trouvais que les gars devant moi étaient imposants! Je me demandais ce que je faisais là. J’ai vécu un petit stress au début, mais après mon premier match, je me suis dit que j’avais ma place dans ce calibre de jeu. Je savais ce dont j’étais capable», relate Félix Gosselin, qui a conservé une moyenne au bâton de 0,275 face aux lanceurs de la LBJEQ.
Le week-end dernier, l’ABC devait faire face à un autre important défi en disputant un programme double contre les Voltigeurs du Cégep de Drummondville au stade Jacques-Desautels. Ces deux parties ont toutefois été annulées en raison de la météo.
«J’attendais cette journée-là avec impatience. Ma famille et mes amis devaient venir me voir jouer. J’ai bon espoir que ces matchs seront repris plus tard cet automne», lance Félix Gosselin.
Établis à Montréal, les jeunes joueurs de l’ABC s’entraînent quotidiennement au centre sportif Claude-Robillard ainsi qu’au stade Gary-Carter. Félix Gosselin y poursuit ses études secondaires à l’école Antoine-de-Saint-Exupéry.
La région de Drummondville étant devenue une véritable pépinière de talents au fil des ans, Félix Gosselin a eu la chance d’avoir de nombreux modèles en grandissant.
«Quand j’étais en secondaire 1, je regardais les secondaires 5 avec de grands yeux. Je voulais devenir comme eux plus tard. De voir des gars comme Eliot Goulet et Mathys Ayotte réussir à percer aux États-Unis, c’est une belle source d’inspiration pour moi», exprime l’adolescent.
Plus que jamais, Félix Gosselin est déterminé à atteindre les plus hauts niveaux de son sport. «Je veux faire ça de ma vie. Après mes années à l’ABC, mon objectif est d’aller jouer dans un collège américain. Je vise la division 1. Le rêve, ce serait de me faire repêcher chez les professionnels, mais j’y vais un jour à la fois.»
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