FÊTE NATIONALE. Un spectacle haut en couleurs avec des artistes de grands talents. La langue française célébrée dans toute sa beauté. Des feux d’artifice à la fois majestueux et spectaculaires. Des milliers de Drummondvillois se sont rassemblés au parc Woodyatt, vendredi, à l’occasion de la Fête nationale.
La soirée a débuté en force avec Frédérique Mousseau, Audrey-Louise Beauséjour et Jordan Lévesque. Les chanteurs sont arrivés sur la scène avec une bonne humeur contagieuse. «Est-ce qu’on est prêt à chanter et à danser notre Québec?», s’est exclamé d’une voix forte Jordan Lévesque, alors que la foule agitait avec entrain ses drapeaux.
Accompagnés de cinq musiciens, les artistes ont livré une solide performance en revisitant les grands succès québécois, allant de France D’Amour à Marjo, d’Éric Lapointe à Richard Séguin, d’Offenbach à Jean Leloup et de Daniel Bélanger à Louis-Jean Cormier. Il y en avait pour tous les goûts.
Au cours de la représentation, le plaisir était palpable entre les membres du trio. Chacun d’entre eux a montré l’étendue de leurs talents, en enchaînant les chansons avec dynamisme.
Ensuite, la mairesse de Drummondville a pris la parole à l’occasion du discours patriotique. «Ce soir, nous célébrons tous ensemble le Québec, notre nation qui rayonne par sa langue, sa culture, son identité, mais surtout à travers vous, son peuple uni dans la diversité. Cette année, nous célébrons le 75e anniversaire du fleurdelysé, notre drapeau. Il symbolise à mes yeux bien des choses. Je pense particulièrement à notre histoire. Il se veut la représentation de notre passé, de ceux et celles qui ont fait de la terre du Québec notre territoire», a-t-elle mentionné.
Le directeur général de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec, Dominic Martin, s’est également adressé à la foule. «Seules les grandes nations célèbrent leur fête nationale. Aujourd’hui, j’ai eu l’opportunité de visiter plusieurs sites au Centre-du-Québec qui vont fêter ce soir et demain la Fête nationale. Il y a environ 40 sites. Qu’est-ce que ça veut dire? Au Québec, on aime notre patrie. On est fier de notre peuple.»
C’est sous une pluie d’applaudissements que Patrice Michaud a été accueilli par le public. Dès la première chanson, l’auteur-compositeur-interprète a enflammé la scène avec la chanson Julie revient. Julie s’en va. Le public s’est mis à taper des mains avec fougue, au rythme de la musique.
L’ambiance était à la fête au parc Woodyatt. «On est tellement contents de vous voir tous ensemble réunis. Il fait beau mesdames et messieurs. C’est tout ce dont on a besoin. On est content de passer la soirée avec vous», a-t-il lancé, en précisant qu’il s’agissait de son premier spectacle à l’extérieur de l’été.
Ayant quatre albums à son actif, Patrice Michaud a proposé un voyage musical à travers son répertoire. Le moment fort de la soirée est sans contredit lorsqu’il a chanté le morceau Kamikaze.
Un impressionnant feu d’artifice a conclu les festivités, sous le regard émerveillé des spectateurs.
Selon le directeur de Tourisme Drummondville, Yanick Gamelin, la Fête nationale a été une réussite. Entre 6000 et 8000 personnes ont foulé le site, ce qui représente une augmentation de l’achalandage, comparé à l’année dernière.
Soulignons qu’une panoplie d’activités étaient offertes aux familles, de 16 h à 19 h. Entre autres, la compagnie de danse Mackinaw a participé aux célébrations en présentant le spectacle Gigue de rue au pavillon du parc Woodyatt. Les citoyens ont assisté à des représentations uniques où la danse, les percussions et l’improvisation étaient au rendez-vous. Chaque danseur prenait place sur une plaque de bois, délimitant sa zone d’expression. Les spectateurs ont même été initiés à la danse traditionnelle, en apprenant quelques pas.