JUSTICE. Benjamin Chavannes, qui est accusé de proxénétisme et de traite de personne impliquant une mineure, a été remis en liberté mardi, après s’être engagé à respecter plusieurs conditions.
En étant détenu à Drummondville et dans différentes villes du Nouveau-Brunswick, Benjamin Chavannes aurait recruté une mineure en vue de l’exploiter. Entre le 8 et le 16 mars 2022, l’accusé aurait amené cette femme de moins de 18 ans à offrir des services sexuels qui lui auraient permis d’obtenir certains avantages, directs ou indirects.
Au début du mois de juin dernier, l’Escouade intégrée de lutte contre le proxénétisme (EILP) avait demandé l’aide de la population afin de retrouver cet homme de 24 ans qui serait impliqué dans un présumé réseau de proxénétisme.
L’avis de recherche visait deux autres suspects, soit Sébastien Thibault, 39 ans, de Sorel-Tracy, ainsi que Vicky Bélanger, 35 ans, de Sainte-Thérèse.
D’autres individus ont été accusés en lien avec ce dossier. Il s’agit de Kimberly Champagne, Pierre Jimson et Célestin Garrentz.
Remise en liberté
Le ministère public s’opposait à la remise en liberté Benjamin Chavannes, qui a comparu par visioconférence au palais de justice de Drummondville le 20 juin dernier. Lors de cette audience, le juge Benoit Gagnon a finalement accepté que l’accusé puisse recouvrer sa liberté, mais il lui a imposé plusieurs conditions à respecter pendant la durée des procédures judiciaires.
Par exemple, cet homme de 24 ans ne peut déménager de son domicile de Laval. Il a dû remettre son passeport au greffe du palais de justice. Il ne peut se trouver en présence de mineurs et occuper un emploi ou une fonction, rémunérée ou pas, qui le placerait en situation d’autorité vis-à-vis d’une personne de moins de 16 ans.
Il lui est interdit d’importuner, de harceler ou d’épier sa victime alléguée, avec qui il ne peut entrer en contact ni avec les membres de sa famille.
Enfin, Benjamin Chavannes devra comparaître à nouveau au tribunal le 13 septembre 2023.