PARC. Le parc Rachel, sur le boulevard Mercure, dispose de tout nouveaux modules de jeux qui permettent à une clientèle vivant avec un handicap de s’y amuser en toute sécurité grâce à des attractions adaptées à leur réalité.
La Ville de Drummondville a inauguré ce nouvel espace, le 19 juin, alors que de nombreux enfants y jouaient déjà. Rappelons que le projet, réalisé au coût de 250 000 $, est issu du budget participatif de 2021. Dans ce parc, les jeux font appel aux sens des jeunes qui s’y amusent. Un carrousel adapté aux fauteuils roulants fait office d’attraction centrale pendant que des modules pour grimper, un petit trampoline, pour ne nommer que ceux-ci, se trouvent sur une surface colorée et capable d’absorber les chutes.
Pour la mairesse Stéphanie Lacoste, les parcs représentent des infrastructures importantes afin d’offrir une belle qualité de vie aux citoyens. Selon elle, le parc Rachel est l’endroit idéal pour aménager ce type d’installations.
«Mon engagement comme mairesse est notamment de faire de la qualité de vie un legs de mon implication à Drummondville. Je souhaite que nous laissions comme empreinte une ville où la vie est couronnée de succès et surtout où elle est douce pour tout le monde. Ce sont des endroits où les familles peuvent y trouver le calme, se détendre, se balader, mais aussi pratiquer des activités avec les enfants», a-t-elle détaillé.
La Ville s’est dotée, en 2018, d’un plan directeur des parcs pour lequel une enveloppe de 10 millions de dollars sur 10 ans est dédiée. À mi-chemin de ce plan, Mme Lacoste affirme que les engagements continuent d’être concrétisés. D’autres parcs inclusifs et multisensoriels pourraient être aménagés à Drummondville.
Le parc aménagé dans son district, la conseillère municipale Sarah Saint-Cyr Lanoie se réjouit de son arrivée. Celui-ci servira au camp de jour du centre communautaire Drummondville-Sud qui accueille une quarantaine d’enfants à besoins particuliers.
«Par ses couleurs, il stimule l’intérêt des enfants. Les campeurs du centre communautaire pourront venir en profiter tout l’été. D’ailleurs, en raison de l’ombre dont il bénéficie, les personnes qui ont une déficience visuelle pourraient être moins incommodées par les rayons du soleil», a indiqué la conseillère du district 5 de Drummondville.
D’ailleurs, la fondation InterVal a été approchée pour l’installation du carrousel. Pour son directeur, Simon Picard-Lagacé, la construction du parc dans une infrastructure existante ne peut être que positive. Ainsi, les jeunes qui vivent avec un handicap ou non pourront jouer ensemble dans ces modules et apprendre à se connaître.
Un espace gazonné se retrouvait là où est aujourd’hui le parc inclusif. Le Service des loisirs de Drummondville et l’entrepreneur ont eu à modifier la disposition de quelques modules afin de conserver des arbres matures.