ÉDUCATION. Une cinquantaine de membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Commission scolaire des Chênes ont mené un piquetage symbolique, jeudi après-midi, devant les bureaux administratifs du centre de services scolaire.
«Cette semaine, on intensifie les moyens de pression pour signifier clairement à l’employeur (le gouvernement) que tout le monde est derrière la négociation pour obtenir de meilleures conditions de travail. On veut être reconnu à notre juste valeur», a appuyé la présidente du Syndicat, Debra-Ann Bailey. Plus tôt cette semaine, les membres ont également participé à un piquetage symbolique à l’école La Poudrière. D’autres mobilisations ont aussi eu lieu dans les écoles de la région.
L’amélioration des conditions de travail est au cœur des préoccupations du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Commission scolaire des Chênes. «C’est pour avoir une attraction et une rétention du personnel de soutien. Présentement, il y a des personnes qui démissionnent pour aller dans le secteur privé. Les conditions de travail sont meilleures et plus payantes. On souhaite que le gouvernement entende ça et qu’il décide d’investir dans les services publics.»
La convention collective du personnel de soutien scolaire est échue depuis le mois de mars dernier.
Rappelons qu’en avril dernier, la présidente du Syndicat s’était adressée aux administrateurs du Centre de services scolaire des Chênes pour solliciter leur appui.
Selon Debra-Ann Bailey, le personnel de soutien du CSSDC est composé de 800 à 1000 travailleurs sur le territoire, ce qui comprend plusieurs cadres d’emploi comme les secrétaires, les concierges, les surveillants, les techniciens en documentation, les éducatrices en service de garde ou même les techniciennes en éducation spécialisée.