CYCLISME. Au terme de la première édition, tenue le 3 juin, la Kermesse de Saint-Edmond-de-Grantham devrait être de retour l’an prochain.
Pour l’organisateur Matis Boyer, la journée n’aurait pas pu mieux se dérouler. Celui-ci a tenu à saluer la collaboration de la Municipalité pour la mise en place des activités. D’ailleurs, le maire Richard Kirouac a immédiatement invité les gens à revenir en 2024.
«Le directeur de course, Julien Cassou, et moi avons été hébergés par la Municipalité elle-même. Ça nous a permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire du village. On nous a expliqué que l’endroit vit un renouveau depuis 5 ans et qu’il s’agissait du deuxième événement qui était organisé depuis. Nous avons réellement ressenti que nous avons rendu les gens heureux. Ils se sont déplacés et ont participé aux activités», a indiqué M. Boyer, soulignant au passage le haut niveau de compétition lors des courses.
Par ailleurs, M. Boyer a raconté que pour une quatrième fois en autant d’occasions, la veille d’une première édition d’une course a été marquée par des orages. Ainsi, avant 6 h samedi matin, il devait couper un arbre endommagé par la météo et qui gênait le parcours. «C’est comme si j’avais une malédiction chaque fois que j’organise une course. Ça fait partie de la “game”, mais si j’en fais abstraction, c’était génial», a-t-il dit sur un ton rieur.
Avant la présentation de l’événement, Matis Boyer avait fait part de son désir de voir la kermesse être reconnue comme une manche de la coupe du Québec élite. Malheureusement, cela n’a pas été le cas, mais les espoirs sont bons pour 2024.
«Le président de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) était sur place et, pour lui, Saint-Edmond deviendrait une nouvelle classique. On sent une volonté du village; le maire a dit souhaiter revoir tout le monde l’an prochain. Il y a quelques détails à améliorer, mais la Municipalité est prête à faire les efforts pour le réaliser avec nous. Je crois que l’an prochain nous aurons une Coupe du Québec et peut-être même plus», a ajouté M. Boyer.
En plus des coureurs, des centaines de spectateurs, estimés à près de 700 par l’organisateur, se sont déplacés pour assister à l’événement. En plus des courses, des activités pour la famille ont été proposées durant toute la journée.
«Plusieurs coureurs et entraîneurs sont venus avec leur famille. Les occasions sont rares pour ces gens d’allier travail et famille. C’était bien de les voir profiter de l’événement sachant que l’on aimerait avoir plus d’exposants et peut-être avoir des manèges afin de rendre l’aspect fête foraine encore plus important», a commenté Matis Boyer.
De son côté, le maire Richard Kirouac était tout aussi ravi de cette première édition. Il a d’ailleurs agi comme bénévole sur la ligne d’arrivée et y a reçu de nombreux bons commentaires de participants.
«Pour une première édition, c’était superbe. Je crois que nous avons mis Saint-Edmond-de-Grantham sur la map. Des gens d’un peu partout nous ont rendu visite. C’est probablement le début d’une longue histoire d’amour entre les organisateurs et la municipalité. C’est le genre de circuit qu’ils veulent introduire au Québec. C’est aussi une autre façon de faire connaître la municipalité», s’est exclamé M. Kirouac.
Ils ont été plus de 230 coureurs à prendre le départ de l’une des 12 épreuves. Deux athlètes de la région, soit Caroline Lamarche et Sarah Hamel ont été de la course de la catégorie Sénior féminin. Malheureusement, les deux, qui effectuaient un retour après une blessure, n’ont pas été en mesure de performer à la hauteur de leur talent. Lamarche a pris le 11e rang tandis que Hamel n’a pas été en mesure de compléter les 50 kilomètres du parcours.