Salebarbes ensorcellera le Festival Trad-Cajun (photos)

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Par Lise Tremblay
Salebarbes ensorcellera le Festival Trad-Cajun (photos)
Le groupe Salebarbes offrira un spectacle au Festival Trad-Cajun au mois d’octobre.  (Photo : Photo gracieuseté – Pat Beaudry)

ÉVÉNEMENT. Le Festival Trad-Cajun frappe un grand coup pour sa deuxième année d’existence : il présentera le groupe de l’heure Salebarbes le 8 octobre, au parc Woodyatt de Drummondville.

Profitant du soleil sur la terrasse de l’Établi, le coproducteur Steve Veilleux, aussi membre fondateur du groupe Kaïn, était très heureux d’annoncer la signature de ce groupe de musique traditionnelle acadienne, qui est directement «dans le son du festival».

Depuis plusieurs mois déjà, la formation Salebarbes composée de Jean-François Breau, George Béliveau, Kevin McIntyre ainsi que Jonathan et Éloi Painchaud, remplit les salles aux quatre coins du Québec en raison de son énergie débordante et de ses rythmes des plus entraînants.

«Éloi Painchaud est un ami. Le fait que je sois dans le milieu artistique a facilité un peu les choses, car les gars étaient très bookés. Sans le savoir, on a construit le festival pour un band comme celui-là. C’est du sur-mesure pour nous», a fait savoir Steve Veilleux.

Steve Veilleux et sa conjointe Vicky Boisvert, coproducteurs de l’événement. (Photo Ghyslain Bergeron)

L’événement se tiendra au cours du long week-end de l’Action de Grâce, les 7 et 8 octobre prochain, de 15 h à 23 h, au parc Woodyatt.

La première édition ayant attiré plus de 5000 personnes, Steve Veilleux et son équipe ont décidé de renouveler cette «célébration musicale» unique en son genre. À nouveau, l’atmosphère de la Nouvelle-Orléans sera prédominante. La programmation musicale sera une fusion envoûtante de musique cajun, traditionnelle et zydeco, capturant au passage le côté très sorcier de la Louisiane puis de l’esprit festif du Québec.

Steve Veilleux a présenté la programmation de l’édition 2023. (photo : Ghyslain Bergeron)

Outre Salebarbes, les groupes Lendemain de veille, Bodh’aktan et La Patente auront le mandat de faire «lever le party» sur la scène principale alors que les festivaliers pourront découvrir – ou redécouvrir – Gueules de Bois, Nicolas Pellerin et les Grands Hurleurs, Pickin Party Bluegrass Band, Raphaël Dénommé, Musiques à Bouches et Masson Stromp sur les trois autres scènes qui feront vibrer l’événement.

«On est allé la pédale au plancher pour la programmation. Je fais des festivals avec mon band depuis plus de 20 ans. J’ai vu plein de sites et plein de propositions artistiques. D’offrir à un même endroit quatre scènes est unique. Il y aura une chaleur et ça me rend fier. Avec le Trad-Cajun, je crois qu’on peut avoir l’ambition à Drummondville d’avoir un petit festival de jazz chez nous, côté ambiance et vue sur le monde. Éventuellement, c’est sûr que j’entrevois une scène internationale avec des artistes de la Louisiane et d’ailleurs. Pourquoi se limiter?», exprime avec enthousiasme l’artiste, en partageant avoir beaucoup de plaisir à organiser cet événement. «Vicky et moi, on implique même nos enfants respectifs dans le projet», ajoute-t-il en parlant de sa conjointe.

Le groupe Salebarbes sur scène. (Photo gracieuseté – Pat Beaudry)

En complément à la portion musicale, deux diseuses de bonnes aventures, des sorciers, un rodéo mécanique ainsi que des marchands et artisans locaux seront présents. «Il n’y aura pas de points morts durant l’événement, et ce, autant sur la scène d’accueil que dans notre chapiteau. On a bâti la colonne vertébrale du festival l’an dernier; maintenant, on est prêt pour l’édition 2.0», insiste la voix de Kaïn.

Steve Veilleux, coproducteur du Festival Trad-Cajun. (Photo Ghyslain Bergeron)

 

Les billets sont déjà disponibles sur le site web du festival, qui proposera parallèlement de la gastronomie louisianaise à la richesse de la musique.

«On a beaucoup investi dans cet événement, dans tous les sens du mot. L’an deux est très important pour sa viabilité. On n’a pas coupé les gaz. On voulait que la fusée soit bien alignée. On n’a rien à envier aux autres festivals ailleurs au Québec. Vous savez, le tour du monde, ça commence chez nous. Souvent, on va ailleurs et on est émerveillé alors qu’ici, on a des trésors. Ce sera aux gens de jeter l’huile sur le feu qui fera grandir le Trad-Cajun aussi grand que le Jazz à Montréal. On a tout ce qu’il faut pour réussir», est d’avis Steve Veilleux.

Soulignons que la Ville de Drummondville a octroyé la somme de 50 000 $ pour son organisation. Une subvention du ministère du Tourisme du Québec est attendue et espérée.

 

 

 

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