ÉVÉNEMENT. Le festival Allô le monde s’est déroulé les 26 et 27 mai dans une ambiance joyeuse. C’était une belle occasion pour célébrer la diversité culturelle de Drummondville, sous un soleil radieux.
L’événement, organisé par Intro Drummondville, a attiré les foules. L’ouverture officielle avait lieu le 26 mai dès 18 h. Au programme, il y avait des spectacles de musique et de danse, sur des rythmes brésiliens, indiens, perses, congolais et cubains. «En fin de soirée, quand la noirceur est tombée, c’était particulièrement festif. Le DJ et la musique cubaine ont soulevé les foules», a indiqué Chantal Marcoux, conseillère en communication et événementiel chez Intro Drummondville
Le samedi 27 mai, après un spectacle familial de tam-tams, un défilé de drapeaux avec vêtements traditionnels a eu lieu. «Ce sont 60 pays représentés dans ce défilé», a expliqué Ashley Suerez, membre de l’organisation du festival. C’est avec beaucoup de fierté que les porteurs de drapeaux se sont avancés tour à tour, représentant quatre continents. La représentante ukrainienne s’est fait applaudir chaleureusement. C’était un moment fort de la journée, empli d’émotions, de joie et de ferveur.
Six autres spectacles avaient ensuite lieu, mêlant des musiques et des danses de plusieurs origines. D’abord, Djamboola et ses sonorités afrocaraïbéennes puis Jackson Jaojoby et ses mélodies malgaches. Ont ensuite suivi JP et Addi, originaires de l’Ile Maurice, Tounsi In Da House, qui ont présenté des danses inspirées du folklore tunisien traditionnel et contemporain et enfin la troupe de danse Ekspresyon, qui a proposé un atelier de danse haïtienne. Bumuranga a clôt le festival avec ses percussions et ses flûtes colombiennes.
On attendait entre 2000 et 3000 personnes sur la Place Saint-Frédéric; selon les estimations de l’organisation, ces chiffres auraient été atteints.