ÉDUCATION. Le GARAF ajoute une corde à son arc et collabore maintenant avec la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), précisément dans le parc de la Yamaska.
Le Groupe d’aide pour la recherche et l’aménagement de la faune (GARAF) de l’école Jean-Raimbault a proposé à la SÉPAQ de mettre à profit les compétences des jeunes de secondaire 5.
En collaboration avec l’Organisme de bassin versant de la Yamaska et les biologistes de la SÉPAQ, l’équipe de Drummondville a réalisé des activités d’acquisition de connaissances sur la biodiversité et la qualité de l’eau.
Les adolescents, leurs enseignants et les techniciens en bioécologie du GARAF ont débuté les travaux le 11 mai dernier avec un inventaire de chauve-souris en soirée. Le lendemain à l’aube, ils ont installé des enregistreurs sonores, des caméras et des collecteurs à moules zébrés. Des analyses d’eau ont aussi été faites pour déterminer la qualité de l’eau et la quantité de calcium dans l’eau du réservoir Choinière.
«Les élèves de secondaire 5 ont un niveau de compétence assez impressionnant. Cette richesse-là, on l’applique souvent sur des projets locaux. On voulait offrir aux élèves de secondaire 5 un projet d’ampleur», explique le coordonnateur du programme, Pablo Desfossés. La surveillance de la moule zébrée est une initiative des stagiaires en bioécologie du GARAF, initiative de prévention qui a été très bien reçue. «Le mode de suivi utilisé est tout nouveau. Les collecteurs que nous avons installés ont été créés par des élèves de secondaire 2 du programme».
À l’automne 2023, les étudiants de GARAF seront de retour au parc de la Yamaska afin d’aller chercher les dispositifs de suivi de la moule zébrée en kayak. Ce sera l’occasion de faire une formation sur la navigation avec ce type d’embarcation. L’an prochain, d’autres écoles pourront aussi participer, sous l’encadrement pédagogique du GARAF.