ORGANISME. Près de 30 ans après le début de son implication au sein de Réseaux plein air Drummond (RPAD), André Béliveau délaissera ses fonctions de président en mars 2024.
Arrivé à Drummondville en 1993, André Béliveau a rapidement remarqué un manque à gagner dans le développement des activités de plein air. C’est ainsi qu’un groupe de personnes s’est formé et a fondé Réseaux plein air Drummond. À l’exception d’un hiatus entre 2001 et 2006, l’implication de M. Béliveau a été constante au sein de l’organisme.
«Je crois qu’il y a un temps pour arriver et un temps pour partir. Je pense que j’ai donné ce que j’avais à donner», a commenté l’homme de 75 ans.
Entamant la dernière année de son mandat à titre de président, celui-ci quittera avec le sentiment de laisser une organisation en santé et d’avoir pu faire une différence avec l’aide des gens qui l’ont accompagné durant ces 30 années.
Bien que le plein air ait fait de grands bonds depuis la création de RPAD en 1994, André Béliveau estime que le travail ne sera jamais terminé. Selon lui, il y aura toujours de nouveaux projets et de nouvelles idées à réaliser. D’ailleurs, l’organisme a récemment changé d’image et porte maintenant le nom de Plein air Drummond.
«Il est évident que je souhaite que les infrastructures demeurent. La responsabilité de maintenir et développer ce qui a été bâti revient maintenant aux plus jeunes. Il en reste encore beaucoup à accomplir dans la MRC de Drummond pour le plein air. Il y aura toujours quelque chose à faire; que ce soient des ajouts ou des améliorations», a ajouté André Béliveau.
Travail d’équipe
Le successeur à la présidence se retrouvera avec un organisme en santé selon les dires d’André Béliveau. Pour le remplacer, on recherchera une personne jeune et tout aussi passionnée de plein air.
«Plein air Drummond est le résultat d’un travail d’équipe. Les bases sont faites, l’organisation a sa crédibilité et sa notoriété. Ce n’est pas l’histoire d’une personne. On recherchera un porteur de drapeau qui ira au front lorsqu’il le faudra», a exposé André Béliveau.
Directeur général de Plein air Drummond, Étienne Hamel est conscient que le départ d’André Béliveau amènera un énorme changement. M. Hamel a tenu à souligner l’héritage que laisse le président derrière lui.
«C’est une implication de très longue haleine. C’est vraiment lui qui a mis en place l’organisation et qui a mobilisé les partenaires, à l’époque, pour créer Réseaux plein air Drummond. Aujourd’hui, nous sommes totalement ailleurs. M. Béliveau sera précédé par un très gros héritage. Au début de l’organisme, les administrateurs ont littéralement construit la route verte à grands coups de jus de bras. Aujourd’hui, on se retrouve avec deux organisations qui génèrent un budget annuel avoisinant le million de dollars», a louangé M. Hamel.
Ainsi, dans les premiers mois de 2024, André Béliveau cédera définitivement sa place. «D’avoir réussi avec les gens qui étaient autour de moi est ce qui me rend le plus fier. Nous avons bâti des infrastructures pour que les générations futures en profitent et les développent. C’est un héritage que personne ne pourra enlever à tous ceux qui y ont participé», a conclu André Béliveau.