INCENDIE. Dans un communiqué de presse publié en début d’après-midi jeudi, la Ville de Drummondville a senti le besoin de mettre au clair certains points en lien avec les ententes de dessertes incendie récemment conclues, particulièrement celui sur la sécurité.
D’entrée de jeu, la mairesse Stéphanie Lacoste a tenu à être claire : ces ententes ne viennent pas compromettre la sécurité des citoyens en maintenant la même qualité de service. En outre, elles respectent le schéma de couverture de risques incendie de la MRC de Drummond.
«Nous avons reçu des demandes. Nous les avons minutieusement analysées. Nous avons la capacité de desservir trois municipalités voisines avec nos pompiers, casernes et camions actuels, en tout respect du schéma de couverture de risques incendie. Je tiens à être très claire avec nos citoyennes et citoyens : jamais le conseil municipal ne mettrait en jeu la sécurité de quiconque», a-t-elle insisté, soulignant qu’il n’y a pas d’autres ententes sur la table et que la structure en place n’en permet pas plus.
Qui plus est, la Ville rappelle que la décision de ces regroupements a été basée sur différents enjeux auxquels sont confrontées les petites municipalités.
«Les enjeux liés aux orientations du ministère de la Sécurité publique (MSP) du gouvernement du Québec, à la disponibilité de la main-d’œuvre, à la formation, au renouvellement des équipements et aux coûts qui s’y rattachent sont des réalités difficiles avec lesquels toutes les municipalités doivent composer. En ce sens, le regroupement de forces vives en matière de sécurité incendie est une approche préconisée par le MSP», est-il écrit.
Enfin, l’appareil municipal fait savoir qu’il a accepté ces ententes puisqu’elles assurent l’équité avec ce que paie la population drummondvilloise comme services incendie.
Rappelons qu’au cours des derniers mois, la Ville a autorisé des ententes de délégation de compétence complète en matière de sécurité incendie avec trois municipalités rurales, à savoir Saint-Majorique-de-Grantham, L’Avenir et Wickham, ce qui a fait couler beaucoup d’encre depuis.