HOCKEY. Chaudement félicité par les hauts dirigeants Éric Verrier, Louis Brousseau et Stéphan Leblanc près du vestiaire des Voltigeurs, vendredi soir, au colisée Desjardins, l’entraîneur-chef Éric Bélanger s’est dit fier de la résilience et du sang-froid de ses joueurs dans cette série contre les Tigres.
«Notre gardien et notre contrôle de nos émotions ont fait la différence dans cette série. Ce soir, on savait que ce serait la meilleure performance de Victo. C’est ce qui est arrivé. Ils ont mis beaucoup de pression en zone offensive, mais on n’a pas paniqué. Les gars sont restés dans le plan de match. Notre gardien a fait les arrêts clés quand c’était le temps. On a capitalisé sur les chances qu’on a eues. On a marqué de gros buts dans des moments clés», a énuméré l’entraîneur-chef des Rouges au terme de la victoire de 4-2 de son équipe dans le cinquième duel de la série.
Avant tout, ce triomphe inattendu permet aux Drummondvillois de racheter une saison décevante. Pour les joueurs et les membres de l’organisation, l’élimination des Tigres vient mettre un baume sur les difficultés des derniers mois.
«Toute l’adversité que nos joueurs ont vécue cette saison, je pense que ça les a rendus plus forts, a lancé Éric Bélanger. Le plus important, c’est qu’ils sont contents d’avoir gagné, mais ils ne sont pas satisfaits. Ils en veulent plus. C’est bon signe pour la suite.»
Dans l’esprit de l’ex-attaquant de la LNH, la fiche des Voltigeurs en saison régulière n’est pas révélatrice du potentiel de ce groupe de joueurs. «L’équipe qu’on voit en ce moment, c’est celle qu’on croyait avoir. Ça n’a pas été facile. À mon arrivée, on a changé beaucoup de choses. Les résultats ne sont pas arrivés aussi vite qu’on voulait, mais c’est arrivé au bon moment. Les gars ont acheté notre plan. Le crédit leur revient.»
«Quand on a commencé à faire preuve de plus de constance dans notre jeu, même si on ne gagnait pas nécessairement plus souvent, les gars ont commencé à prendre confiance en eux. Il y a eu un virement psychologique au niveau de la confiance individuelle qui est devenue une confiance collective. Tout s’est mis en place au bon moment», a résumé le successeur de Steve Hartley.
Limité à une seule passe lors des quatre premiers matchs, le vétéran de 20 ans Manix Landry a marqué deux des buts les plus importants jusqu’ici dans la saison des Voltigeurs. «Manix voulait faire la différence, a affirmé Éric Bélanger. Il n’était pas satisfait de ses performances offensives dans les derniers matchs. Ce soir, au moment où ça comptait, il s’est levé. Il a joué de grosses minutes dans cette série-là, que ce soit en affrontant les meilleurs trios de l’adversaire ou sur les unités spéciales.»
En deuxième ronde des séries, les Voltigeurs seront opposés au Phoenix de Sherbrooke, qui a clôturé la saison au sommet du classement dans l’association Ouest. Ce duel quatre de sept s’amorcera vendredi soir, à 19 h, au palais des sports Léopold-Drolet.
«C’est une équipe qui a beaucoup de profondeur. Ils sont très solides défensivement et ils peuvent marquer beaucoup de buts, mais en séries, c’est différent. On peut s’ajuster continuellement. On est confiant de donner une bonne série et pourquoi pas de causer une surprise?», a conclu Éric Bélanger.
Horaire de la série
- Vendredi 14 avril, à 19 h, au palais des sports Léopold-Drolet
- Samedi 15 avril, à 18 h, au palais des sports Léopold-Drolet
- Mardi 18 avril, à 19 h, au centre Marcel-Dionne
- Mercredi 19 avril, à 19 h, au centre Marcel-Dionne
- Vendredi 21 avril, à 19 h, au palais des sports Léopold-Drolet
- Dimanche 23 avril, à 16 h, au centre Marcel-Dionne
- Mardi 25 avril, à 19 h, au palais des sports Léopold-Drolet
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