ÉDUCATION. Drummondville figure en tête du classement des territoires desservis par la Sûreté du Québec (SQ) avec le plus de dossiers de violence dans les écoles primaires et secondaires, a appris Radio-Canada.
La SQ a répertorié 125 cas de violence à Drummondville, soit 49 (2018-2019), 29 (2020-2021) et 47 (2021-2022). Ces données, obtenues par le biais de la Loi d’accès à l’information, ont été transmises par le Parti libéral du Québec à Radio-Canada.
«Drummondville compte de plus en plus de citoyens. Alors toute proportion gardée, on peut s’attendre à ce que le nombre soit plus élevé qu’une ville de plus petite taille», a commenté le directeur du service des communications du Centre de services scolaire des Chênes, Normand Page.
«Bien entendu, le Centre de services scolaire des Chênes se préoccupe des cas de violence et d’intimidation dans ses écoles. Des ressources professionnelles œuvrent au quotidien dans nos milieux afin d’assurer un environnement sain pour nos élèves et nos membres du personnel, par le biais de plans d’intervention et de sensibilisation, à titre d’exemple. Toutefois, comme dans n’importe quel autre milieu, des situations problématiques peuvent arriver. Ces cas répertoriés n’ont cependant fait l’objet d’aucune expulsion et ont été réglés par nos intervenants et partenaires», a-t-il ajouté.
D’après la SQ, il est possible que des infractions soient dénoncées à l’école, mais qu’elles soient survenues sur Internet ou ailleurs, rapporte Radio-Canada.
Mentionnons que Drummondville est suivie de près par Shawinigan et Victoriaville avec 120 et 119 dossiers.
De nombreuses villes à travers la province ne sont pas représentées dans le classement puisqu’elles ont leur propre corps policier, comme c’est le cas de Trois-Rivières.