TREKKING. Ça y est! Après trois ans d’attente, de reports et d’incertitude, trois femmes de Drummondville se préparent à vivre l’aventure du trek Rose Trip Sénégal.
Béatrice Gourdon-Fauron, Hélène Weyhaeghe et Nicole Charrette font partie des 54 Québécoises qui prendront part à la deuxième édition de ce trek d’orientation entièrement féminin. Mêlant dunes, savane, forêt d’eucalyptus et océan, cet événement se déroulera du 30 mars au 7 avril, dans le désert de Lompoul, au Sénégal.
À l’aide d’une boussole, d’une carte et d’un rapporteur topographique, chaque équipe de trois femmes se partagera les tâches pour parvenir à trouver les balises dispersées au cœur des grands espaces.
«Les maîtres-mots sont : sens de l’orientation, analyse du terrain, complémentarité et endurance, explique Alain Labonté, responsable des communications du volet québécois de l’aventure. Au classement, aucune notion de vitesse n’est prise en compte; c’est une course d’orientation. Les gagnantes seront celles qui auront parcouru le moins de kilomètres en validant tous les passages obligatoires.»
Le trek Rose Trip Sénégal réunira 225 participantes âgées de 23 à 67 ans réparties au sein de 75 équipes en provenance du Canada, de la France, du Portugal et de l’Argentine. L’événement permettra notamment de soutenir les associations Ruban Rose et Cap Eco Solidaire.
Trois grandes aventurières
– Béatrice Gourdon-Fauron (53 ans) : «J’aime l’aventure et me dépasser dans les choses qui me font peur, je pourrais même dire qui m’effraient. Je relève constamment des défis pour aller chercher mon adrénaline qui me fait avancer et me rend plus forte dans la vie de tous les jours. Cette aventure solidaire me rejoint d’autant plus qu’elle ne fait pas que me dépasser. Grâce à elle, je vais partager et donner au suivant.»
– Hélène Weyhaeghe (63 ans) : «J’aime essayer de nouvelles choses, car j’en ressors généralement avec du positif. Cette aventure de trek d’orientation sera la plus audacieuse jusqu’à présent, car elle demande beaucoup de préparation sur plusieurs points. Surtout, il y a beaucoup de choses inconnues qui m’attendent.»
– Nicole Charette (59 ans) : «Étant coach de vie, je mets beaucoup l’importance sur apprendre à se connaître et à se reconnaître. Ça passe par vivre des expériences qui nous amènent à visiter nos ressources, à en développer des nouvelles et même en découvrir que l’on ne connaissait pas. Alors cette expérience me semble toute désignée pour répondre à mes critères.»