ÉDUCATION. Une cohorte composée de vingt candidats recrutés à l’international fera son entrée au Cégep de Drummondville à partir du 15 mai, afin d’obtenir l’attestation d’études collégiales (AEC) Intégration à la profession d’infirmière du Québec.
Les ministères de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, de la Santé et des Services sociaux et de l’Enseignement supérieur ont uni leurs forces pour recruter 1000 infirmiers diplômées hors du Canada, dans le but de remédier à la pénurie de main-d’œuvre.
Plusieurs établissements d’enseignement collégial ont été approchés pour offrir l’AEC Intégration à la profession d’infirmière du Québec. Le Cégep de Drummondville a fait partie du lot. «Quand on nous a demandé si on voulait participer, on a accepté d’emblée. On a vu une belle opportunité de participer à un mouvement collectif», soutient Élise Laramée, coordonnatrice à la formation en continu et de services aux entreprises au collège.
Recrutement santé Québec s’est chargé d’attirer les étudiants internationaux. Ils suivront une formation d’une durée d’un an au Cégep de Drummondville. La mise à jour des connaissances permettra aux candidats de se familiariser avec le contexte de l’exercice infirmier au Québec. «À la fin, les étudiants devront passer l’examen de l’Ordre des infirmières. Ensuite, ils vont pouvoir pratiquer le métier dans la région.»
Durant leurs études, ils auront l’opportunité de travailler 20 heures comme préposée aux bénéficiaires.
Les personnes sélectionnées proviennent du Sénégal, du Congo et de la Tunisie. «Nous accueillerons huit familles pour un total de 15 enfants, quatre couples et sept personnes célibataires», fait savoir Élise Laramée, en précisant que sept hommes ont été recrutés.
Un comité régional a été formé pour mener le projet. «On est en train de préparer l’arrivée des étudiants pour qu’ils soient bien. Actuellement, on est à la recherche de logements pour ces personnes. On travaille très fort pour y arriver.»
La formation est uniquement offerte à cette cohorte. Le Cégep de Drummondville reste toutefois ouvert à répéter l’initiative. «Il n’y a rien qui nous empêcherait de la redonner une autre fois. Ça va dépendre des besoins du CIUSSS Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. Pour être formées, ces personnes doivent avoir accès à l’emploi», termine Élise Laramée.