ÉDUCATION. Onze mois se sont écoulés depuis la démission en bloc de cinq membres du conseil d’administration du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) et trois sièges demeurent vacants auprès des représentants de parents d’élèves.
En mars dernier, la présidente du conseil d’administration, Marie Pier Bessette, a déposé sa lettre de démission, tout comme quatre de ses collègues, soit la vice‐présidente, Valérie Lussier, les représentants des parents Dominique Laporte et Vicky Martel, de même que Christophe Milot, membre issu de la communauté.
Ces derniers étaient en désaccord face à l’adoption du Règlement sur les normes d’éthique et de déontologie applicables aux membres d’un conseil d’administration d’un centre de service scolaire francophone. Devoir de loyauté, discrétion et confidentialité, perte du droit d’abstention de vote : ils se sentaient brimés à plusieurs niveaux.
Quelques jours plus tard, Annie Boileau a accédé à la présidence par intérim du conseil d’administration, remplaçant le représentant des parents d’élèves du district 2, Normand Champagne, qui a démissionné en décembre 2021.
Ainsi, quatre places étaient vacantes au sein des membres parents.
Rappelons que le conseil d’administration du CSSDC est constitué de 15 membres, soit cinq qui représentent les parents d’élèves, cinq qui représentent les membres du personnel du centre de services scolaire et cinq qui représentent la communauté.
Deux nouveaux visages ont fait leur apparition au cours de l’été, soit Frédéric Jutras Komlosy (membre représentant la communauté – personne âgée de 18 à 35 ans) et Ugo Martin (membre représentant le personnel enseignant).
Au mois de novembre, le directeur général du CSSDC, Lucien Maltais, a rencontré les membres du comité de parents, dans une optique de recrutement. «On a fait une présentation en leur mentionnant l’importance de se présenter [au conseil d’administration]. On a été très bien accueilli par les parents. Suite à ça, il y a un parent qui s’est présenté», indique-t-il.
Jean-Claude Massé a siégé pour la première fois lors de la séance extraordinaire du 17 janvier. Ce dernier représente les parents pour le district 5.
D’après la présidente du comité de parents du CSSDC, une autre personne a manifesté son intérêt pour s’impliquer dans le conseil d’administration. Mentionnons que la majorité des membres ont toujours des réticences envers le code de déontologie.
Dans tous les cas, Lucien Maltais mentionne que la situation n’a pas d’impact sur le fonctionnement du conseil d’administration. «On aurait aimé que les cinq places soient utilisées par les parents. Force est de constater qu’on doit seulement travailler avec deux parents. Ce n’est pas la situation idéale, reconnaît-il. Malgré tout, les décisions qui sont prises sont de très grandes qualités.»