SANTÉ. Manquant cruellement de personnel, le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a dû procéder à la fermeture de 14 lits post-hospitaliers au CHSLD Frederick-George-Heriot de Drummondville.
Les admissions sur cette unité ont cessé le 3 janvier.
«Les usagers qui y recevaient déjà des soins pouvaient toutefois terminer leur séjour. Vendredi, on comptait encore sept personnes», tient à spécifier Guillaume Cliche, agent d’information au CIUSSS MCQ.
Cette fermeture résulte de la grande difficulté à recruter du personnel.
«Cette décision a été prise en raison de la rareté de la main-d’œuvre, un défi très important, et aussi parce que les besoins en hébergement au CHSLD sont très grands. En fermant ces lits, ça permet aux employés de se consacrer uniquement à la mission première, soit d’offrir les soins et services aux résidents», soutient M. Cliche.
Les lits post-hospitaliers sont réservés aux personnes en perte d’autonomie ayant reçu des soins aigus à l’hôpital et dont le retour immédiat dans leur milieu de vie (domicile, ressource non institutionnelle) est compromis ou jugé non sécuritaire. Les usagers y reçoivent, selon leurs besoins, des soins et services de récupération fonctionnelle active.
Si la fermeture de ces lits s’avère une solution pour alléger les équipes à Frederick-George-Heriot, elle engendrera néanmoins des conséquences.
«Trouver un lit de convalescence a toujours représenté un défi. C’est certain qu’on viendra impacter la fluidité de ce service», admet-il.
Toutefois, M. Cliche annonce que des lits post-hospitaliers dans la communauté seront bientôt disponibles sur le territoire du CIUSSS MCQ.
«Le projet est en analyse pour évaluer le nombre nécessaire de lits et déterminer les régions. Un appel d’offres sera prochainement lancé», fait-il savoir.
Ces lits pourraient être implantés dans des résidences pour personnes aînées, ressources intermédiaires ou des ressources de type familial.
«Le CIUSSS établira des partenariats avec les prestataires de services qui se manifesteront. De cette façon, le CIUSSS ne mobilise pas ses employés pour ce service», conclut M. Cliche.