HOCKEY. Dans l’ombre, Félix Riverin attend sa chance avec impatience.
Réclamé au ballottage par les Voltigeurs de Drummondville il y a deux semaines, l’ailier gauche de 18 ans n’a pas encore fait ses débuts dans son nouvel uniforme. Considéré pour l’instant comme le 14e attaquant du club, l’ex-porte-couleurs des Cataractes de Shawinigan met les bouchées doubles à l’entraînement dans l’espoir d’être inséré dans la formation.
«Quand les Voltigeurs m’ont obtenu, je savais que je n’allais pas jouer tous les matchs. Dans les entraînements, je me donne donc à fond. Je travaille fort pour me donner une chance de rentrer dans l’alignement», a expliqué Félix Riverin à la veille du départ des Voltigeurs vers Rouyn-Noranda.
«Je n’attends que ma chance pour montrer ce dont je suis capable. J’ai hâte d’avoir le go pour jouer, peu importe le rôle qu’on va me confier», a ajouté l’athlète de 6 pieds et 175 livres.
Jusqu’ici cette saison, Félix Riverin a surtout évolué dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec. En 29 parties avec le Collège français de Longueuil, l’athlète natif de Jonquière a amassé 38 points, dont 17 buts.
«Mon coup de patin, c’est ma force principale. Je suis rapide, mais je suis aussi un gars qui travaille excessivement fort. Et si j’ai une chance de marquer dans l’enclave, je suis capable de capitaliser», a affirmé le choix de 12e ronde des Cataractes en 2020.
En 17 matchs répartis sur deux saisons dans la LHJMQ, Félix Riverin a obtenu quatre points, dont deux buts. Il identifie la rapidité d’exécution comme la principale différence entre le junior AAA et le junior majeur.
«Dans la LHJMQ, la rondelle circule beaucoup plus vite, a-t-il souligné. On a moins de temps pour faire nos jeux que dans le junior AAA. Ça demande une certaine adaptation, mais comme j’ai déjà joué quelques matchs dans la LHJMQ, je sais déjà à quoi m’attendre.»
Pour Félix Riverin, le centre Marcel-Dionne demeurera à jamais un aréna spécial. C’est à Drummondville qu’il a marqué son premier but dans la LHJMQ, le 17 décembre 2021. Le jeune homme alors âgé de 17 ans a déjoué Riley Mercer dès sa toute première présence sur une patinoire de la LHJMQ. Il s’agit d’ailleurs du but le plus rapide pour une recrue dans l’histoire des Cataractes.
«Toute ma famille était dans les estrades. C’était un moment extraordinaire. Je vais m’en rappeler toute ma vie», a conclu celui qui arbore le numéro 72 chez les Voltigeurs.
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