MUNICIPALITÉ. Le dossier de la nouvelle caserne de pompiers et l’hôtel de ville occupera une part importante du Programme triennal d’immobilisation (PTI) 2023-2024-2025 de Saint-Germain-de-Grantham si les fonds gouvernementaux sont versés à temps.
Des investissements totalisant plus de sept millions de dollars sont prévus en 2023. «On a des réfections de routes et du système d’aqueduc à faire. On veut augmenter le débit sur la rue Sylvestre en grossissant le tuyau pour avoir la pression nécessaire afin d’installer des gicleurs. Il y a des sommes assez importantes qui s’en viennent», a signalé Nathacha Tessier, mairesse de la Municipalité.
L’année 2024 sera la plus charnière des trois alors que 18,8 millions de dollars sont prévus au PTI. Bien que le plus haut montant, soit huit millions de dollars, ait été prévu pour le transport et au réseau routier, les projets les plus importants pour la municipalité concernent l’hôtel de ville et la caserne des pompiers.
«On a des projets pour 2024, mais est-ce qu’on va pouvoir tous les réaliser? Avec l’hôtel de ville et la caserne, on a près de six millions de dollars juste pour ces deux projets. Pour l’hôtel de ville, si on a les subventions, on va aller de l’avant», a indiqué la mairesse.
À l’heure actuelle, plusieurs options sont évaluées, à savoir la construction d’un bâtiment neuf qui accueillera la caserne et l’hôtel de ville ou la rénovation d’édifices déjà existants. La construction d’un bâtiment neuf près de l’église est l’option numéro un dans l’esprit de la mairesse. D’ailleurs, la subvention du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) n’a toujours pas été confirmée.
«Nous sommes en train de mettre à jour les coûts. On avait déjà fait une étude, mais ça a beaucoup augmenté et on veut être aux normes du jour. Dans le secteur public, c’est très réglementé alors on veut s’assurer de faire le bon choix. C’est une subvention qui aidera beaucoup, on peut avoir jusqu’à 66 % du coût d’une construction neuve. Si on rénove, on doit savoir jusqu’à combien on peut avoir», a expliqué Mme Tessier.
En ce moment, les pompiers partagent, avec le service de la voirie, une caserne temporaire aménagée dans l’ancien garage de l’entreprise Marc-André Paysagiste. Cet espace devient de plus en plus exigu et inadapté, selon Mme Tessier.
Des travaux en 2024
La municipalité n’a, maintenant, plus de salle du conseil dans l’hôtel de ville. L’espace a été réaménagé pour y accueillir quatre bureaux. Il devient très important pour la mairesse que ce dossier se réalise rapidement.
«Ça fait plusieurs années qu’on parle de ce dossier. Il faut vraiment qu’on ait une orientation d’ici le printemps pour qu’on puisse ensuite commencer les plans et devis. Il faut prendre une décision finale pour commencer les travaux en 2024», a affirmé Nathacha Tessier.
Les secteurs des loisirs, des parcs, des espaces verts et des terrains sportifs occupent aussi une part non négligeable du PTI. Une somme 2,2 millions de dollars sur trois ans y sera injectée.
«On parle d’une patinoire réfrigérée au parc Yvon-Lambert depuis quelques années. On ne sait pas si ça pourra être fait avant 2024. Il faudra voir comment va se stabiliser l’économie. Ce sont près de deux millions de dollars d’investissements dans nos parcs, espaces verts et terrains sportifs qu’on aurait à faire en 2024», a souligné Mme Tessier.
La mairesse a tenu à signaler que la Municipalité veut demeurer à l’écoute de ses citoyens afin de connaître leurs besoins. «On a une population assez jeune et on veut leur offrir des services», a-t-elle lancé.
De plus, étant branchée sur le réseau d’aqueduc de la Ville de Drummondville, Saint-Germain devra verser une contribution significative en 2024 pour la construction de la nouvelle usine de traitement de l’eau potable. Un montant d’investissement de 2 347 160 $ est prévu pour le secteur de l’eau potable et les eaux usées du PTI.