TENNIS. Le septième Challenger Banque Nationale de Drummondville a reçu un total de 6 280 visiteurs durant tout le tournoi, ce qui représente un nouveau record.
«On a eu une semaine de rêve. C’était plein; on a fait plusieurs salles combles. Lorsque ça ne l’était pas, les gradins étaient remplis à 90 %. Pour l’organisation, c’est merveilleux», a commenté Alain Caillé, coprésident du Challenger.
Drummondville se positionne bien sur le circuit des Challengers en raison de la présence des spectateurs. Les joueurs se plaisent à jouer devant une foule appréciable et ce peu importe l’heure du jour. «Pour eux, ça fait partie de leur paye. On l’a souvent entendu lors des commentaires d’après match que les joueurs aiment réellement jouer devant de grosses foules. Que ce soit un stade de 10 000 personnes ou un de 500 personnes, lorsque c’est plein, c’est plein et c’est plaisant», a ajouté M. Caillé.
L’étape drummondvilloise, inscrite au calendrier de l’ATP, sera de retour en 2023, assure son coprésident. «Tennis Canada veut nous signer pour les 20 prochaines années! On est chanceux de former une belle équipe avec eux», a lancé Alain Caillé avec un large sourire.
Bien que l’atteinte d’un nouveau record de foule sera difficile à accomplir, de nouvelles idées sont déjà étudiées afin d’agrémenter l’expérience des visiteurs. «En matière de spectateurs, ce sera difficile de relever la barre. On est un peu limité par les murs qu’on a; on joue à l’intérieur. Mais du côté de l’expérience client, on a des idées en têtes et on a une belle relève qui s’installe dans l’organisation du Challenger. On a quelques idées novatrices qui s’en viennent dans nos plans», a laissé entendre Alain Caillé.
L’espace devient justement un enjeu afin d’accueillir plus de personnes entre les murs du centre de tennis intérieur René-Verrier. Exprimé pour la première fois en 2018, le désir d’agrandir le centre est toujours bien présent dans l’esprit des coprésidents.
«Un agrandissement serait bien du point de vue du Challenger, mais je le crois aussi pour la population. Pour nous, dans un monde idéal ou même de rêves, ça serait d’avoir cinq terrains équivalents à ce qui existe déjà. Avec ça, on pourrait organiser un tournoi avec les hommes et les femmes en même temps. Ça permettrait de présenter une finale à 13 h et une autre à 15 h. Ça serait fantastique. Pour le tennis à Drummondville, je pense que la Ville serait capable de supporter des terrains supplémentaires. Je laisse ce dossier entre les mains des politiciens et de l’Association de tennis», a détaillé M. Caillé.
Révélation québécoise
Sur les courts, autant le Challenger que les spectateurs ont pu faire une plus ample connaissance avec une jeune étoile du tennis québécois. En effet, Alexis Galarneau, ce Lavallois de 23 ans, a fait écarquiller bien des yeux par ses performances et son attitude.
«Alexis Galarneau a été la révélation de la semaine. C’est un joueur en nette progression. Il est un bon gars au-delà d’être un bon joueur de tennis. Dès lundi, il a mis la table pour le reste du Challenger. Il a gagné un match qu’il n’était presque pas censé gagner et il l’a fait presque toute la semaine», a décrit le coprésident.
La semaine de Galarneau s’est amorcée avec une victoire enlevante de 3-6, 6-2 et 7-6 contre le Brésilien Gabriel Decamps. Il a ensuite défait son compatriote canadien Justin Boulais, en ronde des 16, par la marque de 6-2 et 6-1. Son parcours s’est arrêté en quarts de finale face au Belge Michael Geerts à la conclusion d’un match de 6-3, 3-6 et 6-1. Grâce à sa performance, Alexis Galarneau grimpe de 10 rangs au classement de l’ATP, avec un gain de 14 points, et atteint la 204e position.
Le vainqueur du tournoi, Vasek Pospisil, a offert du tennis de qualité durant tout le Challenger. Avec 80 points en banque, il fait un bond de 15 positions pour prendre le 100e rang. «Vasek Pospisil a fait lever la foule chaque soir ou presque. On est privilégié d’avoir vécu ça», a précisé Alain Caillé.
Le coprésident de l’événement a tenu à saluer le travail de l’ensemble du comité organisateur et des nombreux bénévoles qui ont permis au Challenger de connaître autant de succès après une absence de deux ans.
«Le comité organisateur, en langage hockey, est une bonne unité d’avantage numérique. On est chanceux de pouvoir compter sur eux. On a 282 bénévoles qui sont chapeautés par 22 comités organisateurs. On est chanceux d’avoir tout ce monde-là avec nous», a affirmé Alain Caillé.
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