CULTURE. Un groupe de résidents des Terrasses de la Fonderie participent à un projet pilote mené par la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, incluant la visite de l’exposition Exercices de réciprocité et la participation à un atelier de création.
Un programme éducatif a été mis sur pied à la Fondation Grantham, en lien avec le milieu scolaire. Au mois d’avril dernier, plus de 800 élèves au niveau primaire, secondaire et collégial se sont joints à la deuxième édition de l’exposition Les jeunes s’exposent. Des activités de médiation culturelle, des ateliers de création et des conférences ont été organisés dans les écoles de la région.
La Fondation Grantham a décidé d’ajouter une corde à son arc, en s’intéressant aux aînés. «On avait envie de sortir du milieu scolaire pour développer des activités pour les personnes âgées. On a élaboré un projet pilote. Cet été, on a formé un comité qui rassemble des gens du Centre collégial d’expertise en gérontologie du Cégep de Drummondville et le groupe de recherche Artenso. Il y avait aussi deux aînés de la région», fait savoir Claudel Lauzière-Vanasse, chargé de projets à la Fondation.
Ces rencontres ont donné lieu à des échanges constructifs, jetant les bases du projet pilote. Par exemple, Artenso a outillé la Fondation Grantham sur les indicateurs d’autoévaluation par rapport aux activités. Ils ont entre autres créé un questionnaire de satisfaction pour les participants.
Jeudi dernier, un groupe de 30 résidents des Terrasses de la Fonderie se sont rendus au pavillon situé à Saint-Edmond-de-Grantham, dans le cadre de la première phase de l’initiative. Ils ont visité l’exposition Exercices de réciprocité, réunissant le travail de sept artistes du Québec, de l’Ontario, de l’Alberta et d’Allemagne. L’expérience s’est avérée enrichissante. «Ça a été super agréable. Il y a eu une période d’échanges pour voir les bons coups et les moins bons coups de l’activité», mentionne-t-il.
La deuxième phase du projet comprend un atelier de création en compagnie de l’artiste Katherine Melançon à la résidence privée pour aînés. «Les participants devront s’inspirer du contenu de l’exposition et de la pratique de l’artiste pour faire leur œuvre. Katherine Melançon a travaillé avec des fougères pour faire une œuvre numérique qui intègre le vivant. Dans l’atelier, ils vont réaliser un album qui est à cheval entre un herbier et un album de souvenirs.» L’activité aura lieu samedi prochain.
Ultimement, la Fondation Grantham aimerait collaborer avec des associations comme la FADOQ pour rejoindre un plus grand nombre d’aînés, dont ceux qui habitent en milieu rural.
La suite du projet est encore à déterminer. «Jusqu’à présent, ça se passe très bien. On a eu une petite subvention de la part de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Quand le projet pilote fonctionne bien, c’est une belle carte de visite pour aller chercher des sous supplémentaires et bonifier le programme», termine Claudel Lauzière-Vanasse.