HOCKEY. Les frères Gauthier n’en sont qu’à leur deuxième saison chez le Phoenix, mais ils font déjà partie du cœur et de l’âme de la formation sherbrookoise.
Engagé par le Phoenix à titre d’entraîneur-adjoint avant le début de la saison, Michel Periard est aux premières loges pour observer l’influence d’Ethan et de Kaylen Gauthier au sein du club. En côtoyant ce duo drummondvillois au quotidien, l’ex-pilote du Canimex de l’école secondaire Marie-Rivier a appris à mieux connaître les fils de l’ex-hockeyeur professionnel Denis Gauthier.
«Ce sont deux très bonnes personnes. On voit qu’ils ont grandi dans une famille de hockey. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Ils s’impliquent beaucoup dans l’équipe. Ils aident les jeunes à s’intégrer. Ils font en sorte que tout le monde grandisse ensemble. Sur la glace, les deux font un très bon travail. Ils font partie intégrante de nos succès», a exprimé Michel Periard.
Considéré comme le plus bel espoir de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) en vue du prochain repêchage de la Ligue nationale (LNH), Ethan Gauthier ne déçoit pas depuis le début de la saison. À ses dix premières parties, l’attaquant de 17 ans a déjà accumulé 16 points, dont 6 buts.
«Ethan possède un très grand talent. On peut voir toutes ses qualités offensives qui commencent à sortir de plus en plus. À chaque match, il s’améliore. C’est un tireur. Il est à la fois capable de marquer de buts et de passer la rondelle. On voit une progression constante chez lui. Il met beaucoup de sérieux pour arriver à ses fins», a souligné Michel Periard au sujet du droitier de 5 pieds, 11 pouces et 176 livres.
«Ethan est dévoué pour le hockey. Il est là pour ses coéquipiers. Il est engagé dans chaque partie, que ce soit en bloquant des tirs ou en faisant des jeux défensifs», a ajouté l’homme de hockey de 42 ans originaire de Saint-Constant.
Malgré son jeune âge, Ethan Gauthier complète un trio dominant aux côtés des vétérans de 19 ans Joshua Roy et Justin Gill. Les trois joueurs figurent actuellement parmi les meilleurs pointeurs du circuit.
«Il y a une chimie qui s’est formée très rapidement entre ces trois compagnons de trio. C’est beau de les voir jouer. Les trois sont capables de marquer des buts. Ils se voient bien sur la glace. Ce sont trois bonnes têtes de hockey, mais ce qui fait leur succès avant tout, c’est qu’ils s’impliquent à chaque match pour aider l’équipe à gagner», a affirmé Michel Periard.
Un capitaine en mission
Nommé capitaine du Phoenix avant le début de la saison, le défenseur Kaylen Gauthier continue de s’imposer à la ligne bleue de l’équipe. L’ex-porte-couleur des Voltigeurs de Drummondville est l’un des trois joueurs de 20 ans au sein du club estrien.
«J’apprends à connaître Kaylen jour après jour. Je travaille plus avec lui étant donné que c’est un défenseur. Il m’impressionne par son leadership. Tout ce qu’il fait, c’est pour l’équipe. Il est vraiment dédié. Il est en mission présentement. Il est très engagé envers les jeunes. C’est un grand leader dans notre équipe», a indiqué Michel Periard.
«Sur la glace, Kaylen s’implique à chaque match, que ce soit en bloquant des lancers ou en faisant des jeux simples dans sa zone pour qu’on puisse se porter à l’attaque. Même s’il a 20 ans, c’est un gars qui veut apprendre et devenir meilleur jour après jour.»
Un troisième Drummondvillois, Loïc St-Pierre celui-là, a pris part au dernier camp du Phoenix à titre de joueur invité. L’attaquant de 17 ans poursuit son développement avec les Vulkins du Cégep de Victoriaville.
«Loïc a été impressionnant pendant ce camp. On va surveiller sa progression cette saison. S’il est encore invité au camp l’an prochain, ce sera à lui de faire sa place», a indiqué Michel Periard au sujet de l’ex-capitaine du Canimex.
En ce début de saison dans la LHJMQ, le Phoenix (8-1-1-0) trône au sommet du classement général, sur un pied d’égalité avec les Remparts de Québec (8-1-0-1). L’équipe aspire à nouveau aux grands honneurs le printemps prochain.
«Tout le monde est dédié, tout le monde est impliqué dans nos succès. Ce n’est pas l’affaire d’une personne. C’est vraiment une question d’équipe, que ce soient les jeunes ou les vétérans. C’est un concept d’équipe que l’organisation a bâti ici depuis quelques années. Le leadership de Stéphane Julien y est pour beaucoup», a expliqué Michel Periard, qui a vu le Phoenix être blanchi 4-0 par le Drakkar de Baie-Comeau et le gardien drummondvillois Olivier Adam, mercredi soir dernier.
D’ici quelques jours, Michel Periard déménagera à Sherbrooke après avoir voyagé quotidiennement sur l’autoroute 55 ces derniers mois.
«On a adoré notre séjour à Drummondville. On a apprécié les personnes qu’on a rencontrées, tant dans la structure des Cascades qu’à travers a ville. Ce fut très court, mais on est excités de relever ce nouveau défi. Chez le Phoenix, j’apprends et j’essaie de faire mon mieux. C’est le fun d’apprendre dans un milieu comme celui-là», a conclu l’ex-défenseur de l’Océanic de Rimouski et des Cataractes de Shawinigan.