MUSIQUE. Avec plus de vingt-cinq ans d’expérience derrière la cravate, Les Trois Accords rappliquent avec Présence d’esprit, leur septième album en carrière. Internet, Costume de bain, Vol à l’étalage, Ouija : les auditeurs pourront découvrir une dizaine de pièces originales, qui sont à la fois énergiques et entraînantes.
«On avait vraiment hâte de sortir quelque chose. Le dernier album, Beaucoup de plaisir, est sorti il y a quatre ans. Normalement, on sort des disques plus rapprochés», mentionne Simon Proulx, chanteur de la formation drummondvilloise.
Cette fois, Les Trois Accords ont opté pour une méthode de travail différente. «L’enregistrement s’est fait sur un an. C’était un peu plus long qu’à l’habitude. Au dernier album, on avait essayé d’y aller plus instinctivement et d’aller vite sur chacune des chansons. On s’est retrouvé par la force des choses à avoir plus de temps. On a éparpillé les sessions. L’idée était d’arriver chaque fois avec quelques nouvelles chansons», explique-t-il.
Le nouvel album ne suit pas de ligne directrice ou de concept précis. On y retrouve une «collection d’idées», alors que les pièces sont indépendantes les unes par rapport aux autres. Simon Proulx et sa bande ont un processus de création spontané. «Ce sont des flashs qui viennent un à un. Si c’est intéressant, on le pousse plus loin. L’idée, c’est d’avoir des trucs un peu bizarres et pas ordinaires.»
Pourquoi avoir choisi le titre Présence d’esprit? «On l’a trouvé jusqu’à tout récemment. On aimait le double sens qu’il y avait dans le titre. C’est important que les gens sachent qu’il y a de l’esprit dans nos chansons», indique-t-il.
Le disque sera disponible sur toutes les plateformes à compter de vendredi. Le groupe fera un spectacle-lancement à guichet fermé le 27 octobre au Studio TD de Montréal.
Les Trois Accords amorceront une tournée à partir du mois de janvier. Ils seront de passage à la Maison des arts de Drummondville le 8 avril.
Rappelons que les membres de la formation sont en lice dans la catégorie Groupe ou duo de l’année, dans le cadre du prochain Gala de l’ADISQ.
