ÉLECTIONS. «Continuons», tel que le martelait le slogan de la Coalition avenir Québec (CAQ) durant cette campagne électorale.
Comme ce fut le cas un peu partout à travers la Belle Province, les électeurs des circonscriptions de Johnson et de Drummond-Bois-Francs sont demeurés fidèles au parti de François Legault lors de l’élection provinciale tenue lundi. Comptant 76 députés lors de la dissolution de la Chambre, la CAQ a accentué sa majorité en élisant ses candidats dans pas moins de 90 circonscriptions. Plus que jamais, le Québec a opté pour la continuité.
Dans leur château fort respectif, les députés sortants André Lamontagne et Sébastien Schneeberger ont été réélus avec une écrasante majorité au bout de cette campagne de 36 jours. De part et d’autre du boulevard Saint-Joseph, les candidats caquistes n’ont jamais véritablement été inquiétés par leurs plus proches poursuivants. Leur victoire a été proclamée très tôt dans la soirée.
Ministre sortant de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et responsable de la région du Centre-du-Québec, André Lamontagne a recueilli 21 944 votes, soit 52,5 % des suffrages dans Johnson. Sa majorité s’élève à 15 621 voix.
Pour le politicien de 62 ans, il s’agit d’un troisième mandat consécutif depuis qu’il a délogé le ministre péquiste Yves-François Blanchet en 2014. Lors de l’élection d’octobre 2018, Lamontagne avait récolté 20 902 votes, soit 52,96 % des voix.
De l’autre côté du boulevard, Sébastien Schneeberger a obtenu la confiance de 18 747 électeurs, soit 51,64 % des voix dans Drummond-Bois-Francs. On parle d’une majorité de 12 433 votes.
Pour le Canado-Suisse de 49 ans, il s’agit d’un cinquième mandat depuis 2007, quand il avait fait une entrée remarquée en politique sous les couleurs de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ). Il y a quatre ans, Schneeberger s’était imposé grâce à une récolte de 19 577 votes, soit 56,3 % des voix. Depuis 2018, il occupait le rôle de leader parlementaire adjoint.
Au bout du compte, la véritable course aura été celle pour l’obtention de la deuxième position. Dans Johnson, on a eu droit à une bataille âprement disputée entre la conservatrice Luce Daneau (15,13 %), le péquiste Jérémie Poirier (14,41 %) et la solidaire Nancy Mongeau (13,80 %). Le libéral Mounirou Younoussa n’a recueilli que 3,51% des votes.
Dans Drummond-Bois-Francs, la conservatrice Myriam Cournoyer a obtenu la seconde place (17,39 %) devant le péquiste Emrick Couture-Picard (15,05 %) et le solidaire Tony Martel (10,65 %). Pour sa part, le libéral Pierre Poirier n’a convaincu que 4,01 % des électeurs.
Des engagements importants
Menant une campagne commune dans la région de Drummondville, André Lamontagne et Sébastien Schneeberger ont pris d’importants engagements au cours des dernières semaines. Le duo caquiste a notamment promis de financer l’entièreté de la part gouvernementale des travaux de modernisation du centre Marcel-Dionne et de lancer une étude d’opportunité quant à la mise à niveau de l’hôpital Sainte-Croix.
Pour les électeurs, il reste maintenant à souhaiter que les hommes de confiance de François Legault tiendront leur parole au cours du prochain mandat.
Participation stable
Parmi les autres faits saillants de cette soirée électorale, notons le taux de participation, qui est demeuré stable ou qui a même connu une légère hausse par rapport à 2018. La participation électorale s’est élevée à 67,64 % dans Johnson (comparativement à 67,47 %, il y a quatre ans) et à 69,6 % dans Drummond Bois-Francs (comparativement 68,8 % en 2018).
À l’échelle québécoise, le taux de participation s’est élevé à 66,05 %, comparativement à 66,45 % en 2018.
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