MUNICIPALITÉ. Avec la construction d’un nouveau quartier résidentiel de plus de 300 unités d’habitation, la Municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover est en discussion avec le ministère des Transports du Québec (MTQ) afin d’ajouter deux voies à une portion de la route 122.
Ainsi, la Municipalité aimerait faire aménager deux voies supplémentaires entre le boulevard Foucault et le rang 3 de Wendover Sud.
«Il va y avoir un plus grand afflux de circulation les matins et les soirs pour sortir ou entrer dans le rang 3 de Simpson. On est en négociation avec le MTQ pour réaménager l’intersection entre la route 122 et le rang 3 de Simpson. Déjà en ce moment, ça commence à être problématique. Lorsqu’on aura 320 unités d’habitations supplémentaires, on pourrait avoir près de 700 voitures de plus dans ce secteur», a souligné Sylvain Masson, conseiller municipal du district 3 de Saint-Cyrille-de-Wendover.
Le conseiller signale qu’une étude de circulation a déjà été réalisée. En plus du réaménagement de la route 122, le conseil municipal aimerait ajouter une voie de virage de plus à la sortie du rang 3 de Simpson. Ainsi, un couloir serait destiné au virage à gauche et l’autre pour celui à droite.
«Avec le développement du secteur de la rue Philippe, on ne veut pas créer une belle chose qui va engendrer un problème ailleurs. Il faut que le tout évolue en même temps. Déjà en ce moment, le trafic peut refouler jusqu’au boulevard Foucault lorsque les gens veulent tourner à gauche sur le rang 3 de Wendover Sud en arrivant de Drummondville. Imaginez lorsque 700 voitures de plus seront là, a ajouté M. Masson. Il faudrait aussi reprogrammer la synchronisation des feux de circulation avec les passages de trains sur la voie ferrée. Il y a plusieurs partis impliqués; il y a la Municipalité, le MTQ et le CN. C’est un beau casse-tête.»
D’ailleurs, le développement de la rue Philippe avance à bon train. Différents immeubles, allant de la maison unifamiliale, au jumelé et au complexe multilogements seront bâtis dans ce secteur. Les terrains possédaient déjà le zonage résidentiel dans le domaine Hébert.
«Les infrastructures souterraines de la première phase sont complétées et la construction des unités d’habitation commencera bientôt. Les infrastructures souterraines de la seconde phase pourraient commencer à être construites au printemps prochain. L’ensemble du projet devrait être réalisé d’ici les trois prochaines années», a fait savoir M. Masson.
Le conseiller municipal voit ce nouveau quartier résidentiel comme une opportunité d’attirer de nouvelles personnes à Saint-Cyrille. «Nous avons la chance d’être près de Drummondville ici. Nous sommes à cinq minutes du pont de la Traverse. Saint-Nicéphore est pratiquement plus loin du centre-ville que Saint-Cyrille par exemple», a souligné Sylvain Masson.
Vitrine industrielle
Plus près de l’autoroute 20, la Municipalité veut y développer ses terrains industriels le long des chemins Herman-Lavigne, Émilien-Laforest et du boulevard Terra Jet.
«On veut développer ce secteur, mais il faudra le faire avec Drummondville et la SDED [Société de développement économique de Drummondville]. Il n’y a plus de place en bordure de l’autoroute un peu partout dans la région. Saint-Cyrille est parmi les seuls endroits où il est possible de construire. Nous avons un potentiel de développement industriel à exploiter», a commenté M. Masson.
D’ailleurs, la Municipalité veut prendre le temps de bien aménager ces espaces. M. Masson signale que ce sera fait de façon structurée et en favorisant la densification et le développement durable.
Dans ce secteur, la construction du viaduc de la route 255 surplombant l’autoroute 20 suit son cours, selon les échéanciers. Le nouveau pont d’étagement devrait ouvrir à la circulation au courant du mois de novembre, selon le conseiller du troisième district.
«Le pont sera plus large et il y aura une piste cyclable qui servira à la traverse de motoneige en hiver. Entre-temps, les citoyens ont dû adopter des habitudes de déplacements différentes. Du côté des véhicules lourds, ça nous aide; nous avons beaucoup moins de transits à travers la municipalité. On s’attend à les voir revenir dès la fin des travaux, mais les citoyens ne s’en étaient jamais réellement plaints», a dit Sylvain Masson.
Une rumeur avait circulé à travers la population comme quoi l’entrepreneur avait fait faillite après avoir commencé les travaux du viaduc. Cette information s’est révélée fausse après des vérifications faites auprès du MTQ par la Municipalité.