ÉLECTIONS. La candidate du Parti conservateur du Québec, Luce Daneau, termine sa campagne électorale sur une note optimiste. Selon ce qu’elle entend sur le terrain, un changement dans la scène politique pourrait réellement se concrétiser lundi soir.
Encore hier, des gens de tous âges, rencontrés lors de son porte-à-porte, ont manifesté leur soutien envers celle qui compte prendre le relais comme députée le 4 octobre, dans le comté de Johnson.
D’ailleurs, Madame Daneau invite les citoyens à exercer leur droit de vote demain, le 3 octobre, car il s’agit, selon elle, de «la plus belle occasion de “manifester” son désaccord envers la gestion de l’État actuel», est-il écrit dans un communiqué de presse.
«Qui voulez-vous comme député(e) pour les 4 prochaines années», demande la candidate conservatrice à ceux qui n’ont pas envie d’aller voter.
«Je comprends tellement ces électeurs qui ont perdu foi en nos instances politiques, indique la candidate du Parti conservateur du Québec dans Johnson. Je me suis rendu compte que ces gens désabusés politiquement portaient un regard négatif sur le système, la “machine politique”, mais qu’ils avaient oublié que leur député pouvait être une ressource de proximité importante pour les citoyens. Selon celle-ci, cette question en a fait réfléchir plus d’un et c’est avec le sourire qu’on lui répond sans hésiter: “Vous avez raison. Ne soyez pas inquiète, Madame Daneau, je vais aller voter lundi.”»
Luce Daneau affirme que l’actuelle campagne a été intense et passionnante. Celle-ci a tenu à remercier chaleureusement tous ses bénévoles qui y ont contribué et les partisans qui l’ont soutenue.
«Sans eux, nous n’aurions pas rejoint autant de monde dans cette circonscription, comptant parmi les plus grandes au Québec. Au Parti conservateur du Québec, nous avons fait la démonstration de notre efficacité et de notre volonté d’être proactifs. En à peine 18 mois, nous sommes passés d’un petit parti de 500 membres à un grand parti de plus de 62 000 membres. Imaginez ce qu’on pourra accomplir en 4 ans», a conclu Luce Daneau.