COMMUNAUTÉ. Jackie Lamothe fait partie des finalistes de deux concours provinciaux grâce à son implication auprès de l’agence de placement Serenis, une entreprise spécialisée en soins de santé.
La Drummondvilloise est finaliste du concours Prix Femmes d’affaires du Québec dans la catégorie Entrepreneur d’impact – croissance d’avenir. La nouvelle a été annoncée par le Réseau des Femmes d’affaires du Québec. Les lauréates seront dévoilées lors d’un gala organisé le 10 novembre.
Quelques jours plus tard, Jackie Lamothe a eu le bonheur d’apprendre qu’elle était finaliste pour un deuxième concours, celui du Maillon d’or dans la catégorie Franchisé engagement dans son milieu. Les gagnants seront connus lors d’une soirée organisée par le Conseil québécois de la franchise, le 24 octobre.
Cette dernière se dit touchée par ces nominations. «Ce sont des catégories qui me tiennent à cœur. Ça veut dire que j’ai su me démarquer en ayant un impact positif dans mon milieu. Ça me donne une belle tape dans le dos. Ça me confirme que je suis sur la bonne voie», mentionne-t-elle, tout sourire.
Jackie Lamothe a exercé le métier d’infirmière pendant dix ans dans le secteur public. En 2018, elle a acheté sa première franchise Serenis dans la région du Centre-du-Québec. Elle a eu un coup de cœur pour cette agence de placement qui a pour philosophie de «prendre le temps avec le patient». Elle est ensuite devenue franchisée pour les régions de la Mauricie et de la Montérégie-Est. Aujourd’hui, Jackie Lamothe a une centaine d’employés à sa charge.
Dernièrement, la Drummondvilloise a mené plusieurs projets. «Nous avons eu un rôle important au centre de confinement à Nicolet. J’ai eu beaucoup de personnel qui a travaillé là-bas. Je travaillais étroitement avec le CIUSSS pour le bien des patients. On se rappelle que les patients étaient confinés et ils ne pouvaient pas voir leurs proches», raconte-t-elle.
Jackie Lamothe et son équipe ont donné un coup de main durant les nuits d’hiver, en travaillant dans les refuges temporaires pour les sans-abris.
Pour aider les plus démunis, elle a également offert un don à l’organisme La Piaule. «Je voulais aider un organisme de Drummondville. On m’a référé à La Piaule pour me dire que l’organisme perdait leur infirmière à cause de la pandémie. Le CIUSSS devait la réquisitionner pour leur volet clinique. J’ai trouvé un infirmier qui répondait aux critères de La Piaule. L’organisme l’a engagé. Avec mon don, je couvre le salaire d’une journée par semaine de cet infirmier. Il est encore en fonction aujourd’hui», indique-t-elle.
Par ces nominations, la Drummondvilloise souhaite envoyer un message fort. «Je suis vraiment fière de prouver que les agences de placement peuvent avoir un impact positif et concret pour les régions. On peut faire la différence, soutient-elle, avec conviction. Mon personnel et même moi, je n’ai pas quitté le réseau de gaieté de cœur. C’est une grosse décision qu’on prend quand on décide d’aller dans le privé. Ce n’est pas notre but ultime. On veut soigner les gens. On veut que tout le monde ait accès à des soins.»