CYCLISME. Roger Labonté est de retour au pays après avoir pris part à ses deuxièmes championnats mondiaux de cyclisme sur route de la série Gran Fondo à Trente, en Italie. Avec une huitième place chez les hommes de 75 à 79 ans, le Drummondvillois se dit très fier de sa course.
Le 18 septembre, l’athlète de 77 ans a complété les 89 kilomètres du tracé en 4 heures, 15 minutes et 3 secondes. Opposé à un dénivelé positif de près de 2300 mètres, Roger Labonté affirme qu’il s’agit d’un des parcours les plus difficiles qu’il a eu à affronter depuis qu’il pratique son sport.
«Il y a quatre ans, lorsque j’ai participé aux championnats à Varèse, aussi en Italie, le parcours n’était pas difficile comme celui de Trente. Ça n’a pas été facile. Mon objectif était de me classer dans le top 10 et je l’ai plus qu’atteint. Pour moi, c’est vraiment formidable», a lancé Roger Labonté, rencontré par L’Express au lendemain de son retour à Drummondville.
La partie la plus difficile pour lui a été les descentes. Avec un parcours au cœur des Alpes, les cyclistes ont pédalé sur des routes parsemées de virage en bordure de précipices. Étant peu habitué à ce genre de tracé, Roger Labonté a dit avoir beaucoup ralenti afin de prendre plus de précautions et éviter les accidents.
«Les montées ont bien été; j’ai été au sixième rang durant une montée. Les descentes ont viré en épingle à quelques endroits et on pouvait atteindre près des 100 kilomètres par heure sur nos vélos. Je ne suis pas habitué à ça; on s’entraîne sur du plat à Drummondville. J’en ai encore beaucoup à apprendre sur la gestion des descentes. J’ai dépassé des coureurs durant la montée qui m’ont facilement dépassé en descendant», a indiqué M. Labonté.
À 77 ans, le Drummondvillois considère avoir gagné tout ce qu’il avait à gagner dans sa vie. Il ne se serait jamais imaginé participer à ce genre de compétitions alors qu’il s’est mis sérieusement au vélo à l’âge de 60 ans. Il n’y a aucun doute dans l’esprit du septuagénaire; si l’occasion se présente, il voudra assurément à nouveau prendre part aux championnats Gran Fondo.
«Si la santé et les capacités qui me permettent de le faire, je n’ai pas du tout envie d’arrêter. Je prends tous les défis qui passent. C’est un plaisir pour moi de participer à des courses et de me qualifier pour les plus grands événements. J’aime faire du vélo, mais j’aime aussi la compétition», a certifié Roger Labonté.
Et Roger Labonté ne reste jamais loin de sa bicyclette. Moins de 24 heures après son retour de l’Italie, il était de retour en selle à accumuler les kilomètres sur les routes ou encore sur son vélo stationnaire.