ÉLECTIONS. Luce Daneau estime que le sujet de l’économie devrait davantage être abordé dans cette campagne électorale. La candidate pour le Parti conservateur du Québec dans la circonscription de Johnson craint, d’ici peu, une crise économique «sans précédent».
«Avec cette hausse des coûts des aliments, des loyers et de l’essence, pour ne nommer que ceux-là , le pouvoir d’achat des gens est passablement réduit. Plusieurs entreprises ne tiendront pas le coup longtemps devant le déclin du pouvoir d’achat des consommateurs. Il faut redonner de l’argent dans les poches des citoyens, avant que cette crise ne fasse trop de dommages aux propriétaires d’entreprises et anéantisse des familles», a fait remarquer Luce Daneau par l’entremise d’un communiqué de presse, en se disant consciente qu’il faut s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre pour soutenir les commerces et les entreprises.
La résidente de Wickham soulève qu’il faut d’abord s’assurer que les besoins de base de la population soient comblés. Elle insiste sur l’importance que tous les citoyens puissent se nourrir, se loger et se vêtir. Ces besoins de base sont essentiels et nécessitent qu’on apporte de l’aide aux agriculteurs, aux commerces de détail, aux entreprises et aux locataires, poursuit-elle.
«On a besoin également de savoir que notre eau est propre à la consommation; qu’on peut avoir accès à un médecin et à des soins dans un délai raisonnable; qu’on aura une main d’œuvre suffisante pour assurer, entre autres, les soins de santé, l’éducation, les services aux clients et la mise en marché de produits utilitaires. C’est pourquoi je défendrai la qualité et l’accessibilité à l’eau, le soutien du privé pour diminuer les listes d’attente, l’allègement de la tâche des enseignants pour diminuer l’épuisement professionnel», a déclaré Luce Daneau.
La candidate conservatrice souligne que l’inflation vient toucher principalement la capacité financière des gens à combler leurs besoins essentiels.
«Cette crise économique qui nous pend au bout du nez risque d’entraîner notre incapacité à assumer nos factures récurrentes et ponctuelles tels que les frais scolaires. Je crains également des conséquences telles qu’une augmentation des larcins, de vols plus importants et de recels. Les Québécois auront besoin d’un gouvernement capable de gérer les finances publiques avec transparence et de façon responsable.»
«Cette dernière année, on a vu passer, via les médias, de nombreuses subventions accordées à des entreprises déjà en pleine possession d’une bonne santé financière. L’argent des contribuables est sorti des coffres à vive allure à quelques mois des élections alors que l’inflation ne cessait d’augmenter», a ajouté Luce Daneau, en se disant outrée «par tant de négligence» et «par le manque de vision» du gouvernement de la Coalition avenir Québec.
Ainsi, un gouvernement conservateur au provincial s’engage à redonner du pouvoir d’achat aux citoyens en :
– suspendant temporairement la taxe provinciale sur l’essence;
– augmentant le seuil d’imposition à 20 000 $;
– diminuant de 2 % les impôts pour ceux qui gagnent en deçà de 92 000 $;
– bonifiant le programme d’allocation-logement;
– favorisant la concurrence afin de faire baisser les coûts et obtenir de meilleurs services;
– expérimentant la gratuité du transport en commun à Québec en vue d’en faire bénéficier toutes les autres régions québécoises si cela est concluant;
– accordant un crédit d’impôt de 23 000 $ à la prolongation de carrière des travailleurs de 60 ans et plus;
– ne pénalisant pas les étudiants, éligibles au prêt et bourse, qui choisissent d’être sur le marché du travail;
– exploitant nos ressources naturelles afin d’enrichir le Québec et assurer la transition énergétique, sans endetter davantage les contribuables. «Cette richesse permettra aussi de bonifier les programmes sociaux et d’aider les familles à passer à travers la crise économique qui nous attend.»
«Le Québec est comme une maison délabrée, a imagé la candidate conservatrice. Je constate que toutes nos institutions crient à l’aide, sans compter nos commerçants, nos entrepreneurs, nos organismes sans but lucratif, nos agriculteurs, nos producteurs et nos transformateurs.»
«Quand on répare une maison délabrée, on ne peut pas faire intervenir tous les quarts de métier à la fois. Il en va de même avec nos engagements pour améliorer notre Québec. Nous devrons commencer par les fondations en nous fixant des priorités», a-t-elle expliqué.
Luce Daneau, qui sollicite un premier mandat dans la circonscription de Johnson, considère que notre système est comparable à la maison des fous du film Les douze travaux d’Astérix. Elle prône une réduction de la taille de l’État, la diminution de la bureaucratie, qui est responsable de délais irraisonnables dans bien des domaines (santé, immigration, permis, etc.). Selon cette dernière, seul le Parti conservateur compte faire le ménage dans le système étatique québécois.
«Si on me choisit pour représenter les citoyens à l’Assemblée nationale, vous y verrez une femme proactive pour son milieu. Je serai, autant qu’il se peut, présente dans ma communauté et assurément à l’écoute de vos besoins. Je ne serai pas parfaite. Je commettrai sans doute des erreurs dans mon parcours de députée, mais je serai capable de les reconnaître afin de m’ajuster. Je suis de celles qui feront tout pour passer à l’action afin que les choses avancent et que des décisions soient prises pour le bien-être de la communauté», a conclu Luce Daneau, en invitant les citoyens à utiliser leur droit de vote le 3 octobre prochain. (JH)