TOURISME. Alors que la saison estivale est terminée, l’heure est au bilan pour Tourisme et grands événements Drummondville. Règle générale, les festivals et les activités culturelles ont connu une hausse de popularité, tandis que les attractions touristiques ont eu une baisse d’achalandage.
«La saison estivale a été marquée par le retour des grands événements. L’été passé, le Festival de la poutine s’est déroulé sous une formule réduite. Cette année, ils ont connu un achalandage qui ressemble aux chiffres de 2019. Les activités culturelles ont eu beaucoup de succès avec la reprise du théâtre d’été à la Maison des arts avec Le Dîner de cons», soutient le directeur général de Tourisme et grands événements Drummondville, Yanick Gamelin.
Ce dernier ajoute que Drummond en bière a dépassé les attentes des organisateurs. L’événement, qui s’est déroulé au début de l’été, a réuni pas moins de 5000 visiteurs sur le site du parc Woodyatt.
De leur côté, les hôtels et les campings ont connu d’excellents taux d’occupation.
Les attractions touristiques ont été touchées par une baisse de popularité dans la MRC de Drummond. «L’achalandage n’est pas le même qu’en 2019, c’est-à -dire avant la pandémie. On a observé une diminution au Village québécois d’antan et à Extéria. Les attractions touristiques n’ont pas la cote, indique-t-il, en précisant que ce phénomène touche l’ensemble de la province. On l’a constaté avec la vente de nos passeports rabais. On prévoyait doubler ce qu’on avait fait en 2021 et on n’a pas atteint notre objectif. On voulait remettre plus de  200 000$ à l’industrie, alors qu’on a plutôt récolté 120 000$.»
Yanick Gamelin indique que les visiteurs hors Québec n’ont pas été au rendez-vous cet été. Ce dernier reste toutefois optimiste en vue de la prochaine saison touristique. «Je pense que l’année 2023 va être meilleure que 2022. C’est surtout le retour des touristes étrangers qu’on attend. Ils ne vont pas nécessairement choisir Drummondville comme destination principale. En étant entre Montréal et Québec, ils vont plutôt faire une halte ici. C’est là qu’on a des retombées.»
D’après le directeur général, le Village québécois d’antan a un rôle important à jouer dans la relance de l’industrie touristique de la région.  «D’ici cinq à dix ans, on souhaite devenir un pôle touristique majeur. On aspire à devenir une destination hyper attrayante. Il y a plusieurs projets à venir, dont celui au Village québécois d’antan», amène-t-il.
En juin dernier, l’attraction touristique a annoncé la venue d’un projet majeur, représentant un investissement de 10,5 millions de dollars. «Trois phases sont prévues. Dès la première année, nous allons procéder à une transformation complète de l’expérience client. On va transporter les visiteurs ailleurs dans l’immersion, dans l’interactivité, dans le jeu de comédiens, dans les thématiques abordées et par les technologies de Moment Factory. Tout ça a été conçu pour répondre aux tendances touristiques actuelles et aux nouvelles réalités post pandémique», informe le directeur général du Village québécois d’antan, Guy Bellehumeur.
Rappelons que la population pourra profiter de plusieurs autres événements culturels dans les semaines à venir. Pensons, entre autres, au Festival de création spontanée, les 1er et 2 octobre, au centre-ville de Drummondville. L’événement a pour objectif de permettre aux citoyens d’expérimenter un processus de création dans une discipline artistique donnée : art de la scène, arts visuels et littérature.
La première édition du Festival Trad-Cajun aura lieu du 8 au 9 octobre au parc Woodyatt. Plusieurs artistes issus de différents horizons prendront part aux festivités.