(Note de la rédaction : À moins de deux semaines du scrutin, L’Express propose à ses lecteurs des portraits de chacun des principaux candidats qui aspirent à un siège à l’Assemblée nationale pour représenter leur circonscription, soit Drummond-Bois-Francs ou Johnson. La présentation se fait par ordre alphabétique de circonscription puis de parti.)
ÉLECTIONS. Tony Martel avait le vent dans les voiles dans sa carrière professionnelle lorsqu’il a décidé de prendre une année sabbatique. C’est là qu’il a eu l’appel de la politique. Il a fait le choix d’être un acteur de changement, en fonçant vers ses rêves.
Tony Martel est du genre à réaliser mille et un projets en même temps. Il y a environ un an et demi, il a décidé de prendre un moment d’arrêt. «Je voulais revoir mes priorités et savoir vers où je m’en allais. J’ai décidé de vendre ma maison à Granby pour m’établir à Roxton», soutient-il.
Il était responsable du développement des affaires pour Nexxfield, une entreprise montréalaise spécialisée dans le domaine des sports et loisirs. Cette fonction l’a amené à travailler auprès de plusieurs centres de services scolaires et municipalités québécoises, notamment dans le cadre d’appels d’offres publics. Il s’occupait du secteur du Québec et de l’est de l’Ontario.
Ce n’est pas tout. Tony Martel détient également un certificat universitaire en perfectionnement en enseignement collégial. Il a notamment enseigné au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu et à l’Académie des Arts et du Design. En plus, il a travaillé au sein de plusieurs firmes d’architectes. «Ma force est l’infrastructure. Le design et l’esthétique m’interpellent», souligne-t-il.
Cette période de réflexion a été bénéfique pour Tony Martel. Il a décidé de renouer avec un rêve qu’il avait mis de côté, celui de s’impliquer en politique. Ce dernier a eu la piqûre pour cet univers dès un jeune âge.
«Mon père s’est présenté en politique municipale quand j’étais au début de mon adolescence, raconte celui qui est natif de Québec. Ça a fait partie de sa vie pendant 16 ans. Je me souviens qu’il allait aux séances du conseil. J’ai vu son implication au fil des années. J’ai été témoin de son dévouement envers les concitoyens. Mon père a toujours été une source d’inspiration pour moi. Il m’a prouvé qu’on peut se lancer dans quelque chose, le faire et réussir.»
Tony Martel a été interpellé par les idées de Québec solidaire. Au départ, il comptait s’engager dans la campagne électorale à titre de bénévole. Son idée a changé. Après avoir consulté les membres de son entourage, il a décidé de poser sa candidature pour devenir candidat dans la circonscription de Drummond-Bois-Francs.
C’est avec beaucoup de détermination et d’enthousiasme qu’il a plongé dans cette nouvelle aventure.
Le candidat sait qu’il peut compter sur le soutien de son paternel, mais il est conscient qu’il devra tracer son propre chemin. «J’ai mon conseiller personnel, indique-t-il, en riant. Il me donne des petits et des grands coups de main. Même si mon père peut me donner des conseils en politique, il y a un volet où il ne peut pas m’aider parce que ce sont deux réalités différentes. Par exemple, les réseaux sociaux n’existaient pas dans son temps. Je dois faire des apprentissages par moi-même.»
L’environnement est l’enjeu que Tony Martel veut aborder de front à titre de candidat pour Québec solidaire. «Il est irresponsable, via le projet de loi 66, de placer quelque 180 projets d’infrastructures sur la voie rapide au détriment du processus essentiel d’évaluation des impacts sur l’environnement. Le gouvernement a mis le gaz au fond pour relancer l’économie, mais personne ne tient le volant. Il faut agir», amène celui qui souhaite proposer un plan clair et réaliste pour la réalisation des projets d’infrastructures publiques.
Dans tous les cas, Tony Martel souhaite s’amuser à travers cette expérience qui se veut enrichissante.
Aux dernières élections provinciales, le 1er octobre 2018, Québec solidaire, représenté par le candidat Lannïck Dinard dans Drummond-Bois-Francs, avait convaincu 15,01 % des électeurs de voter pour lui. Le parti avait terminé la soirée en deuxième position, après la Coalition avenir Québec.