ENVIRONNEMENT. Une douzaine de jours après la fermeture de la plage municipale de Drummondville, la cause de la concentration extrêmement élevée de la bactérie E. coli est toujours méconnue.
Le ministère de l’Environnement et des Changements climatiques a demandé à la Ville de Drummondville d’établir les possibles causes de la contamination. L’appareil municipal a notamment vérifié si des surverses d’eaux usées ont eu lieu, ce qui s’avère négatif.
«La présence d’oiseaux tout près des sites d’échantillonnage peut aussi affecter la qualité de l’eau (présence de fientes), mais il serait difficile d’établir hors de tout doute un lien de cause à effet dans ce cas-ci précisément», indique Francis Villeneuve, le directeur général adjoint de la Ville de Drummondville.
«Au moment des tests, nous étions toujours en chaleur extrême. Un cocktail parfait pour le développement des bactéries dans l’eau», ajoute-t-il.
Selon les plus récentes analyses, le Ministère a prélevé quelque 1 615 unités d’E. coli par 100 millilitres d’eau. Ce résultat est supérieur au seuil minimal des 200 unités qui permettrait la réouverture de la baignade.
La plage municipale a obtenu la cote D selon les critères du programme Environnement-Plage. «La ville adhère à ce programme de façon consciencieuse et pour s’assurer de la qualité de l’eau. C’est donc possible que d’autres plages ne soient pas fermées, même si la qualité de l’eau ne répond pas aux normes, si les gestionnaires ne participent pas à ce programme», précise M. Villeneuve.
Rappelons que la bactérie E. coli, en forme de bâtonnet, est présente dans les intestins des mammifères. Elle peut notamment causer des problèmes de nature gastro-entérite.