ÉCONOMIE. De fortes hausses des investissements sont anticipées en 2022 dans plusieurs régions du Québec. C’est notamment le cas au Centre-du-Québec.
Selon le bulletin Investissements privés et publics, Québec et ses régions diffusé aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec, les dépenses en immobilisations corporelles non résidentielles devraient être en hausse dans 16 des 17 régions administratives en 2022, comparativement à 2021.
Selon les prévisions, sept régions administratives afficheraient des taux de croissance annuels supérieurs à celui de l’ensemble du Québec, dont le Centre-du-Québec (+ 12,2 %). Les autres régions concernées sont le Nord-du-Québec (+ 38,4 %), la Chaudière-Appalaches (+ 26,2 %), la Capitale-Nationale (+ 22,4 %), l’Estrie (+ 19,3 %), l’Outaouais (+ 14,7 %) et l’Abitibi-Témiscamingue (+ 12,7 %).
Par ailleurs, au Québec, les entreprises privées contrôlées majoritairement par des intérêts étrangers prévoient des dépenses en immobilisations corporelles non résidentielles de près de 5,0 G$ en 2022, une hausse de 3,2 % par rapport à l’année précédente.
Cette croissance proviendrait notamment des régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Capitale-Nationale. Sept autres régions connaîtraient également des hausses de leurs dépenses et, à l’opposé, cinq régions afficheraient des baisses. La plus forte décroissance se situerait dans la région des Laurentides (- 38,2 %).
Toujours en 2022, les dépenses en immobilisations corporelles non résidentielles prévues par les entreprises privées sous contrôle canadien (celles du Québec incluses) sont de 20,6 G$, soit une hausse de 9,8 %. Ces dépenses augmenteraient de 40,7 % en Abitibi-Témiscamingue et de 20,8 % en Estrie.