ENVIRONNEMENT. La concentration de la bactérie E. coli dans le secteur de la plage municipale était, au moment de la prise de l’échantillon le 18 juillet dernier, 40 fois plus élevée que la norme qui permettrait son ouverture à la baignade.
C’est ce que le ministère de l’Environnement et des changements climatiques a indiqué ce vendredi à la suite d’une demande d’information de L’Express.
Selon la porte-parole régionale Sophie Gauthier, l’échantillon analysé lundi dernier a révélé la présence d’environ 8 000 unités de la bactérie E. coli par 100 millilitres d’eau, ce qui est extrêmement élevé.
Pour obtenir la note D, soit la pire note pouvant être attribuée indiquant qu’un cours d’eau est pollué selon les critères du programme Environnement-Plage, l’échantillon doit présenter plus de 201 unités. Pour une cote B (Bonne), un maximum de 100 unités de la bactérie doit avoir été compté.
Invitée à commenter la situation, la relationniste Caroline Cloutier, du ministère de l’Environnement, a indiqué : «La qualité de l’eau de baignade d’une plage peut varier selon les sources de contamination potentielles présentes dans le milieu environnant. Celles-ci sont multiples et peuvent être divisées en deux grandes catégories, soit les sources exogènes (ou extérieures) et les sources endogènes (ou locales). Les conditions météorologiques et la présence d’oiseaux aquatiques à la plage sont deux des éléments qui peuvent être déterminants dans les variations quotidiennes de la qualité bactériologique de l’eau».
À noter qu’un nouvel échantillonnage a été réalisé le 21 juillet dernier. Les résultats sont attendus au cours des prochaines heures.
Rappelons que la plage municipale de Drummondville a été fermée à la baignade le 20 juillet dernier.