ÉDUCATION. Alors que le projet de reconstruction de l’école primaire à Lefebvre verra le jour, le CSS des chênes s’est vu refuser les trois autres demandes qu’il avait déposées au ministère de l’Éducation en octobre 2021. L’objectif était de remédier au manque d’espace dans les écoles primaires.
Ces trois projets concernaient l’ajout de deux nouvelles écoles primaires sur le territoire, l’une à Drummondville dans le secteur du parc Côté et l’autre à Saint-Cyrille-de-Wendover. À Notre-Dame-du-Bon-Conseil, c’est un projet d’agrandissement qui était souhaité.
«Sur nos quatre demandes, on a eu une seule acceptation, l’école de Lefebvre. Pour les autres projets, on va devoir les redemander au mois d’octobre prochain. On va refaire nos dossiers et on va représenter une nouvelle demande au ministère», explique le directeur général du CSSDC, Lucien Maltais.
À Drummondville, comme à Saint-Cyrille-de-Wendover et à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, l’essor des nouveaux développements a de grands impacts sur l’espace disponible dans les écoles.
Selon M. Maltais, le refus de ces trois projets n’est pas nécessairement problématique à l’heure actuelle. «À court terme, on vit avec, mais à moyen terme, on va manquer d’espace pour accueillir les élèves dans nos écoles, ce qui fait qu’il y aura des transferts, des ajouts de modulaires ou d’autres mesures», affirme-t-il.
Parmi les solutions qui s’offrent au centre de services pour contrer le manque d’espace, il y a les classes de maternelle 4 ans. Déjà cette année, le CSSDC a dû ralentir l’ajout de nouvelles classes, mais au besoin, il pourrait tout simplement arrêter le déploiement du programme.
«Les maternelles 4 ans, ce n’est pas un service obligatoire, donc possiblement que dans le secteur de Drummondville, on va être capable d’offrir moins de maternelles 4 ans dans les prochaines années si nous n’avons pas de nouvelles écoles», mentionne M. Maltais.
Ce dernier souligne qu’une telle situation pourrait hypothétiquement survenir pour l’année scolaire 2024-2025 ou les suivantes, si aucun projet pour augmenter l’espace disponible n’est accepté.
«Cet impact-là pourrait se faire vivre à Saint-Cyrille où l’école est de plus en plus utilisée à pleine capacité», prévient le directeur général.
Concrètement, les centres de services scolaires doivent passer par le ministère de l’Éducation, en effectuant des demandes pour le plan quinquennal d’immobilisation, afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour l’ajout d’espace. C’est ensuite le ministère qui décide les projets à financer selon l’urgence et les autres options disponibles.